Balade dans le Périgord Noir
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Balade dans le Périgord Noir
Bonjour
Aujourd'hui, je vais vous emmener balader dans un département proche du mien et qui est magnifique, il s'agit de la Dordogne.
La Dordogne est un département français de la région Aquitaine qui doit son nom au fleuve du même nom. Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, sur une partie de l'ancienne province du Périgord.
Traversée de la Dordogne
La Dordogne, 3e département français par sa superficie, fait partie de la région Aquitaine. C'est également avec 45 % de son territoire boisé, le 3e département forestier de France.
Elle est limitrophe des départements de la Haute-Vienne, de la Corrèze, du Lot, de Lot-et-Garonne, de la Gironde, de la Charente-Maritime et de la Charente.
Le Périgord est le nom du comté qui recouvrait, à peu de chose près, l'actuel département français de la Dordogne, dans la région Aquitaine. Le département de la Dordogne est essentiellement rural.
Le Périgord quadricéphale s'inscrit dans le département de la Dordogne. Il se compose :
* Au nord, du Périgord vert (autour de Nontron, et vers le sud-ouest de Châlus en Limousin), ce nom vient des forêts de chênes clairs et châtaigniers qui s'y trouvent et, terres humides obligent, des prairies. Géologiquement, c'est la partie granitique de la Dordogne, qui appartient au Massif central.
* Au centre et nord-ouest, du Périgord blanc (autour de Ribérac et Périgueux), ce nom vient du sol calcaire de cette région. Les grands champs de céréales lui ont donné le surnom de grenier du Périgord.
* Au sud-est, du Périgord noir (autour de Sarlat-la-Canéda), historiquement la plus ancienne appellation des quatre, ce nom vient des forêts de chênes dits verts mais en réalité très sombres.
* Au sud-ouest, du Périgord pourpre (autour de Bergerac), cette appellation est la plus récente (1970) et due à l'expansion du tourisme, le pourpre rappelle la couleur du vin. Autrefois le Bergeracois faisait partie du Périgord blanc.
De nombreux sites sont exceptionnels et incontournables lorsque vous vous promenez en Dordogne :
En Périgord « vert » :
* Le château de Puyguilhem à Villars
* La grotte de Villars
* La ville de Brantôme, la « Venise du Périgord »
En Périgord « blanc » :
* La Cathédrale Saint-Front de Périgueux
* La vieille ville de Périgueux
En Périgord « noir » :
* La grotte de Lascaux (patrimoine mondial)
* Les Jardins du Manoir d'Eyrignac (jardin Remarquable)
* Les gisements préhistoriques Cro Magnon aux Eyzies-de-Tayac
* Les vestiges d'habitations troglodytiques au Moustier
* La cité médiévale de Sarlat-la-Canéda
En Périgord « pourpre » :
* La vieille ville de Bergerac
* La villa romaine de Montcaret
* Le château de Monbazillac
Outre son artisanat, le Périgord est également célèbre pour sa gastronomie et les fruits de son terroir, qui comprennent :
* la truffe noire ;
* le foie gras ;
* les vins de Bergerac (13 AOC dont Monbazillac, Pécharmant...)
* le papitou (pâté composé à 30% de fois gras de canard) ;
* les confits ;
* la sauce Périgueux ;
* les pommes de terre "sarladaises" ;
* les terrines ;
* les fruits : pommes, noix, fraises du Périgord.
Il y aurait plus de 1 000 châteaux en Dordogne ; voici les plus connus : Château d'Hautefort Château de Castelnaud-la-Chapelle, Château de Commarque, Château de Monbazillac, Château de Beynac, Château de l'Herm, Château de Bourdeilles, Château de Biron, Château des Milandes, Château de Montfort, Château de Puymartin, Château de Losse. (Voir Liste des châteaux et demeures de la Dordogne).
On trouve également des bastides, notamment à Monpazier, Villefranche-du-Périgord, Domme et ses remparts, et Eymet et son château, Saint-Aulaye unique bastide du Périgord Vert.
Parmi les plus beaux villages de France, 9 se trouvent en Dordogne sur 148, situant le département en seconde position après l'Aveyron qui en compte 10.
* Belvès
* Beynac-et-Cazenac
* Domme
* Limeuil
* Monpazier
* La Roque-Gageac
* Saint-Amand-de-Coly
* Saint-Jean-de-Côle
* Saint-Léon-sur-Vézère
La vallée de la Vézère et son bassin versant abritent la plus grosse densité de sites préhistoriques tels que l'abri Pataud, La Micoque, les sites de Laugerie-Haute et Laugerie-Basse, les abris du Moustier, de Cap Blanc et le célèbre abri de Cro-Magnon, et de grottes ornées paléolithiques telles que la célèbre grotte de Lascaux à Montignac, les grottes de Combarelles et de Font-de-Gaume aux Eyzies-de-Tayac et celle de Rouffignac.
Les villes fameuses de Sarlat, Bergerac, Nontron et sa mascarade des Soufflaculs, son jardin des arts, son Pôle des Métiers d'Arts, sa coutellerie « Le Périgord », Périgueux et ses ruines gallo-romaines, sa ville médiévale.
Le village du Bournat, l'abbaye de Brantôme (XIe siècle), le parc archéologique de Beynac.
J'ai donc choisi de vous emmener balader dans le Périgord Noir, cette partie de la Dordogne que je trouve la plus belle, tant par sa richesse au niveau des bastides, que par son passé historique (avec ses nombreux châteaux).
Situé à égale distance du Pôle et de l’équateur, le Périgord Noir est tout imprégné de cet équilibre. C’est une variété de chênes à feuillage persistant qui est à l’origine de son nom, et qui assure aux 49,5% de bois qui recouvrent sa surface une teinte foncée toute l’année.
C’est vraisemblablement grâce à son climat particulièrement tempéré et à son relief caractérisé par des plateaux calcaires creusés par les rivières, offrant ainsi de jolies vallées bordées de hautes falaises que le Périgord noir a su offrir aux hommes depuis la préhistoire une multitude de nids.Les vestiges de la vie quotidienne de nos ancêtres y sont si nombreux que Les Eyzies de Tayac, petite ville au bord de la Vézère a été surnommée “capitale mondiale de la préhistoire“.
Depuis, les hommes se sont succédés dans ce paysage harmonieux et fertile semant au détour des collines et des minuscules routes de campagne châteaux et villages de charme dont les murs de pierre ocre et les toits de lauze (pierres plates) ont traversé les époques et restent aujourd’hui parfaitement conservés.
En plus de ces merveilles, la nature a offert au Périgord noir un sol fertile dans lequel truffes, noix, tabac et champignons de toutes sortes s’épanouissent et sur lequel les hommes ont installé oies et canards, fournissant ainsi des foies gras, magrets et confits de réputation mondiale.
Mais vous pensez peut-être que le tableau parait trop beau, venez donc découvrir par vous-même la terre d’élection du tourisme culturel et de la pleine nature (animée, bien sûr, par la chaleur des habitants du Sud-Ouest !).
En amoureux, en famille ou en curieux, vous y vibrerez c’est certain... lol
Les terrains du Périgord ont commencé à se former dès l'ère primaire, lorsque le Massif central a émergé de l'écorce terrestre. On retrouve ces roches cristallines dans le nord-est, à la lisière du Limousin. Mais la formation du Périgord s'est produite surtout à l'ère secondaire, quand la mer a envahi l'Aquitaine, refoulant des dépôts calcaires au pied du Massif central. Du calcaire jurassique est né le causse périgourdin. Plus tard, le calcaire jurassique forme le sol du Périgord blanc et la majeure partie du Périgord noir.
Mais c'est à l'ère quaternaire que les principales rivières (Dordogne, Vézère, Isle, Dronne ) font leur apparition et vont creuser les vallées.
De riches cultures (blé, maïs, arbres fruitiers, vigne, tabac ) ainsi que l'élevage bovin sont pratiqués dans les vallées.
La Dordogne est devenue le principal producteur de fraises français : culture sous serre, alternative aux sols acides difficilement reconvertibles.
Le vignoble bergeracois (Bergerac, Monbazillac, Sauvignon, entre autres ), couvrant près de 13 000 ha, a fait la réputation de la région. Le noyer et le chêne truffier sont largement exploités.
La récolte de la truffe est de l'ordre de 4 tonnes par an, pour une production nationale de 15 tonnes.
Premier producteur de foie gras transformé, le Périgord est devenu aussi le premier importateur. En effet, faisant fi des besoins industriels, il perpétue la tradition du gavage à l'ancienne. C'est pourquoi une grande partie de la matière première vient d'Israël ou de l'Europe de l'Est pour répondre aux besoins.
La Dordogne est sans doute le département le plus riche de France en monuments historiques après Paris, on n'y compte pas moins de mille châteaux (Puyguilhem, Bourdeilles, Monbazillac, entre autres ). Dans les vallées du Périgord noir, les nombreux sites préhistoriques attestent de la présence de l'homme de Cro-Magnon : Lascaux, Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil, entre autres. Le fac-similé de Lascaux II draine un tourisme en pleine expansion, environ 400 000 entrées. La grotte bis a bouleversé le visage du tourisme local en devenant le troisième site le plus visité de France après le Mont-Saint-Michel et Rocamadour.
Région très anciennement peuplée, comme en témoignent les nombreux sites préhistoriques, le Périgord était à l'époque romaine le territoire des Celtes Petrocorii. Érigé en comté au VIIIe siècle, il tomba sous la dépendance du duché d'Aquitaine et passa avec lui sous la dépendance de l'Angleterre, à la suite du mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec le roi Henri II Plantagenêt (1152 ). En 1398, le roi de France déposséda le comte de Périgord de son fief, qui échut successivement à la maison d'Orléans, à celle de Penthièvre et à celle d'Albret, avant d'être incorporé au domaine royal par Henri IV (1607 ). En 1790, le Périgord fut détaché de la généralité de Bordeaux pour former la plus grande partie du département de la Dordogne.
La préhistoire est ici féconde en témoignages. Le Périgord noir offre en effet une multitude de grottes et d'abris sous roche que les peuples chasseurs du paléolithique ont occupés pendant plus de 400 000 ans. La vallée de la Vézère, qu'on a comparée à une sorte de «vallée des Rois », en est l'axe fondamental, l'étape majeure étant le village des Eyzies. Les grottes, ornées de dessins ou de gravures, sont très recherchées, telles Font-de-Gaume, les Combarelles, Cap-Blanc, l'«Abri du poisson » dans la gorge d'Enfer, Bara-Bahau, tout autour des Eyzies et du Bugue ou bien encore l'immense caverne aux frises de mammouths de Rouffignac en pleine forêt Barade. Pour la sauver des colonies d'algues et des micro-organismes qui la rongeaient, la grotte de Lascaux a été fermée en 1962. Toutefois, Lascaux II est une copie d'une exceptionnelle qualité.
Dans le moindre village se trouve une église romane, léguée par le Moyen Âge ; l'une des plus connues est celle, massive, de l'ancienne abbaye de Saint-Amand-de-Coly. De l'architecture civile subsistent, en dépit des destructions, des donjons (Castelnaud, Beynac, Commarque, etc.), une multitude de manoirs et de gentilhommières et, dans quelques centres urbains, de beaux immeubles et hôtels (dans le vieux Sarlat ou encore dans les bastides créées au XIIIe siècle comme à Domme ou à Monpazier ).
Château de Beynac
À partir de 1470 et pendant tout le XVIe siècle, la Renaissance dota le Périgord de constructions plus accueillantes, plus exposées à la lumière. Dans les campagnes périgourdines, les châteaux ont des logis Renaissance aux fenêtres à meneaux, aux lucarnes sculptées, aux tourelles en surplomb. Les villes s'ornèrent aussi de belles demeures et, à Sarlat, les hôtels Renaissance, bien conservés et restaurés, donnent aux vieux quartiers l'allure des centres urbains du XVIe siècle.
Je vais donc prendre ma voiture, et nous allons ensemble découvrir dans le détail cette magnifique région.
La première ville que nous allons traverser en Périgord est Belvès. Belvès en Périgord Noir, cité médiévale aux 7 clochers, domine la vallée de la Nauze en bordure de la forêt Bessède.
Belvès et le Périgord Noir sont situés à 600kms de Paris et à 160kms des deux pôles Bordeaux et Toulouse.
Vue d'ensemble de Belvès
Habitée depuis 250 avant notre ère par une tribu celte, les Bellovaques qui ont donné leur nom à la ville, Belvès fut fortifiée au XIème siècle en raison de sa position stratégique. Dans la partie la plus ancienne, le Castrum (village fortifié), se trouve l’ancien donjon (Tour de l’Auditeur du XIème), l’Hôtel Bontemps (XIIème avec une façade Renaissance), les remparts, qui autrefois ceinturaient la ville avec une porte fortifiée et une des tours de défense, rehaussée en beffroi au XVème. Celui-ci domine la Place d’Armes qui s’anime chaque samedi matin, jour du marché, sous sa halle aux 23 piliers, vieille de 500 ans et ayant conservé la chaîne du pilori auquel on attachait jadis les condamnés.
C’est non loin qu’est située l’entrée des sites troglodytiques, ensemble de grottes qui furent aménagées dans l’ancien fossé médiéval de défense et habitées du XIIIème au XVIIIème siècle. D’autres trésors architecturaux, tels que le Château ou l’ancien couvent des Frères Prêcheurs sont à découvrir en parcourant rues et ruelles aux noms poétiques comme la rue du Petit Sol, la rue du Bout du Monde ou la rue de L’Oiseau qui Chante...
Cité médiévale située sur un éperon rocheux, Belvès est un authentique village périgourdin à proximité des sites prestigieux que sont Sarlat, Lascaux, la Dordogne, Rocamadour, Cahors, Bergerac et le Pays des Bastides.
Belvès est classé un des plus Beaux Villages de France et fait partie des Stations Vertes de Vacances.
Ici on prend le temps de vivre et vivre est un art : visites, sport, détente, gastronomie feront partie du séjour.
Après une promenade dans ces belles ruelles, je reprends la voiture, et je me dirige vers une bastide magnifique qui s'appelle Domme.
Domme est une bastide perchée sur une falaise à 250 mètres d'altitude au bord de la Dordogne. Elle n'offre pas le plan rectangulaire caractéristique des bastides, mais affecte la forme d'un trapèze. Les fortifications qui l'enserrent ont été adaptées dans leur tracé aux nécessités du terrain.
Elle fait partie de l'association « Les Plus Beaux Villages de France ».
Domme possède deux places :
* celle de la Halle où l'on commerçait
* celle de la Rodes où l'on pratiquait le supplice de la roue.
Place de la Halle
Il y avait deux autres activités : les foires et la maison du batteur de monnaie (ses fenêtres sont un peu spéciales ! ).
Domme est une bastide française située sur un éperon rocheux qui domine la vallée de la Dordogne. Elle fut fondée en 1281 par Philippe le Hardi au cours de la croisade contre les Albigeois. La cité obtint le privilège de battre sa propre monnaie.
En 1307, la cité devient, lors du procès des Templiers, un lieu où ceux-ci seront emprisonnés comme en témoignent la centaine de graffitis templiers que l'on retrouve à la porte des Tours. Les Templiers usaient d'un code géométrique : l'octogone pour le Graal, le triangle surmonté d'une croix pour le Golgotha, le carré pour le Temple. Les cercles, eux, symboliseraient l'enfermement. Des gravures à la symbolique assez proche ont été retrouvées à Loches, Gisors et Chinon, mais leur authenticité est contestée par les spécialistes.
Entrée dans Domme depuis la Porte des Tours
Ultérieurement, durant la guerre de Cent Ans, la bastide devient un lieu convoité par les anglais. La première prise de la cité par ces derniers date de 1347. À plusieurs reprises, elle change successivement de mains entre les deux camps rivaux jusqu'en 1437, date de son retour dans le domaine français.
De nouvelles tribulations attendent ce site durant les guerres de religion. La bastide est prise en 1588 par Geoffroy de Vivans, capitaine protestant de la garnison de Castelnaud qui escalade, de nuit avec ses hommes, la falaise pour ouvrir les portes au corps principal de ses troupes. Toutefois, le succès des troupes catholiques fut tel qu'il dut céder la bastide dans laquelle il s'était retranché en 1592.
Le calme à peine revenu, la bastide dut faire face à une jacquerie des croquants en 1594 puis ultérieurement en 1637.
Domme connaîtra la prospérité au XVIIe siècle puis périclitera, ce qui a facilité sa conservation jusqu'à nos jours.
Je vais vous emmener dans la Grand Rue où nous pourrons acheter aussi bien des produits locaux que des bijoux. En empruntant la Grand'rue, nous croiserons immanquablement la Rue des Consuls. Dans celle-ci, vous pourrez admirer la façade de la maison commune également de type clocher-mur. Là se réunissaient les consuls de la ville. De part et d'autre de la porte en arc brisé sont creusées des fenêtres de style gothique.
Nous allons reprendre la Grand'rue, au croisement avec la Rue Geoffroy de Vivans, je voulais vous faire remarquer cette drôle de fenêtre à croisées de meneaux. Les petites sculptures de personnages - quatre au total - sont typiquement périgourdines.
Je reprends la route et me dirige maintenant vers Beynac. Le château de Beynac est situé sur la commune de Beynac-et-Cazenac, dans le département de la Dordogne et plus précisément dans le Périgord noir. Ce château est l'un des mieux conservés et l'un des plus réputés de la région. Il a été classé par les Monuments historiques le 11 février 1944.
C'est une construction médiévale, d'allure austère, perchée sur le haut d'une falaise calcaire dominant le bourg sur la rive droite de la Dordogne. Le château présente la forme d'un quadrilatère irrégulier prolongé au sud par un bastion en éperon. Le sévère donjon, garni de créneaux, date du XIIIe siècle. Protégé du côté du plateau par une double enceinte, le château surplombe la Dordogne de 150 m.
Le château fort est bâti dès le XIIe siècle par les barons de Beynac pour verrouiller la vallée. L'à-pic étant suffisant pour décourager toute escalade côté vallée, les défenses s'accumulèrent côté plateau : double enceinte crénelée, double douve dont l'une approfondissait un ravelin naturel, double barbacane.
La partie la plus ancienne du château est un gros donjon roman carré, vertigineux, aux rares percements, agrafé d'une bretèche et d'une échauguette, accosté d'une cage d'escalier en vis, mince comme un contrefort et terminé par une terrasse crénelée. D'un côté, un logis de la même époque lui est juxtaposé ; il a été retouché et agrandi aux XVIe et XVIIe siècles. De l'autre côté, c'est un logis en partie XIVe siècle, auquel sont accolés une cour et un escalier de plan carré desservant des appartements du XVIIe siècle. Les appartements ont conservés des boiseries et un plafond peint du XVIIe siècle ; la salle des États garde une cheminée Renaissance sculptée de bucranes ; cette salle donne sur un petit oratoire entièrement revêtu, au XVe siècle, de fresques parmi lesquelles une Pietà, un saint Christophe, une Cène dans laquelle saint Martial est le maître d'hôtel.
À l'époque de la guerre de Cent Ans, la forteresse de Beynac était l'une des places fortes françaises. La Dordogne servait alors de frontière entre France et Angleterre ; non loin de là, de l'autre côté de la Dordogne, le château de Castelnau était aux mains des Anglais.
Cette région de Dordogne fut le théâtre de nombreuses luttes d'influence, rivalités et parfois combats entre partisans des Anglais et partisans des Français. Toutefois les châteaux tombaient plus souvent par la ruse et l'intrigue que par les assauts, car les armes nécessaires à la prise de tels châteaux-forts étaient extrêmement coûteuses ; seuls quelques grands seigneurs fortunés et les plus grands rois pouvaient se les procurer.
On peut y voir de somptueuses tapisseries représentant des scènes de chasse et d'autres scènes de la vie des seigneurs de l'époque.
Le château a été racheté en 1962 par Lucien Grosso qui l'a passionnément restauré.
Le château a servi de cadre au tournage des films Les Visiteurs de Jean-Marie Poiré, en 1993, La Fille de d'Artagnan de Bertrand Tavernier, en 1994, et Jeanne d'Arc de Luc Besson, en 1999.
Si vous le souhaitez, nous pouvons, après une montée vigoureuse et beaucoup de marches, visiter le château de Beynac (mais je vous rassure, il existe un accès pour y aller en voiture en montant en face du parking).
Si on en croit l’histoire, Richard Cœur de Lion y aurait habité durant les croisades. Un vrai “château de bataille” avec des remparts, des portails et des meurtrières pour jeter “de la poix et de l’huile bouillante” sur les assaillants.
De retour dans le petit village il est amusant de fureter : des petits magasins agréables et de petites rues.
Depuis le parking, nous allons continuer vers La Roque Gageac par la D703.
La Roque-Gageac est une commune française, située dans le département de la Dordogne et la région Aquitaine. La commune est classée parmi les plus beaux villages de France.
Au Moyen Âge, La Roque Gageac comptait 1 500 âmes. À l'époque, la Dordogne faisait vivre pêcheurs et gabariers du port. De cette période demeure l'église recouverte de lauzes. Non loin se dresse, flanqué d'une tour ronde, le manoir de la famille Tarde, amie de Galilée. Pendant la guerre de Cent Ans, la Roque Gageac accueillit les évêques de Sarlat. Leur résidence, à l'extrémité du village, a été conservée. Dominant les maisons, les vestiges du château défient encore le temps.
A l’abri d’une falaise plein sud, le site est exceptionnel au cœur du pays de l’homme, la vallée très fertile, la rivière très poissonneuse : falaises et gibier dans les bois, tout est réuni pour une vie à La Roque Gageac depuis la préhistoire
Une voie romaine traverse la commune. Dès le neuvième siècle, La Roque Gageac se transforme en place forte pour se protéger des Vikings.
Au Moyen âge, notables et ecclésiastiques sarladais installent à La Roque leur résidence secondaire.
Après la Révolution, le transport du bois, du fer et du sel sur les gabarres fait de la cité un port actif de la Dordogne. Les bateliers descendent jusqu'à Bergerac et Libourne et utilisent les services de haleurs pour la remontée de la rivière. La pêche est une activité importante.
Les deux citations les plus connues a propos de La Roque Gageac :
En 1903 le président de la république Henri Poincaré « c'est le plus beau village de France! »
Le 17 janvier 1957, un pan de la falaise s'éboula sur une partie du village, détruisant six maisons et une grange, coupant la route et terminant sa course dans la Dordogne. Trois personnes y laissèrent la vie.
Le 9 janvier 2010 à 9h, un pan du plafond du fort troglodytique s'est effondré entraînant la chute d'une partie du mur de courtine du fort troglodytique, accroché à la paroi de la falaise depuis le XIIe siècle, sur le côté du bâtiment d'accueil du site. Au début de la saison touristique (le 3 juin 2010), suite à la menace d'un rocher de 320 tonnes de s'effondrer et le village et aux conclusions d'expert à un danger imminent, la D703, passant dans la commune et surplombée par la falaise, a été fermée pendant 5 semaines, avec évacuation des personnes les plus menacées. Des travaux de protections, notamment avec la pose de filets de protections, ont été installés pour protéger les vies. Suite à ces travaux, la D703 a été réouverte le 10 juillet 2010 et les personnes ont pu regagné leur domicile.
La conséquence de ce danger est que le fort troglodytique n'est plus visitable. D'autres chutes de pierre sont à craindre dans les années à venir lié au travail du temps.
* Notez que La Roque-Gageac et le Château de Beynac ont servit de décor durant les vacances d'été de 2009, pour le tournage du film Camping 2 sorti le 21 avril 2010 avec comme acteurs Franck Dubosc, Mathilde Seigner, Claude Brasseur...
La commune est implantée en bordure du fleuve Dordogne à 8 kilomètres au sud-ouest de Sarlat-la-Canéda.
Au Moyen Âge, La Roque Gageac comptait 1 500 âmes. À l'époque, la Dordogne faisait vivre pêcheurs et gabariers du port. De cette période demeure l'église recouverte de lauzes. Non loin se dresse, flanqué d'une tour ronde, le manoir de la famille Tarde, amie de Galilée. Pendant la guerre de Cent Ans, la Roque Gageac accueillit les évêques de Sarlat. Leur résidence, à l'extrémité du village, a été conservée. Dominant les maisons, les vestiges du château défient encore le temps.
Le 17 janvier 1957, un pan de la falaise s'éboula sur une partie du village, détruisant six maisons et une grange, coupant la route et terminant sa course dans la Dordogne. Trois personnes y laissèrent la vie.
Le 9 janvier 2010 à 9h, un pan du plafond du fort troglodytique s'est effondré entraînant la chute d'une partie du mur de courtine du fort troglodytique, accroché à la paroi de la falaise depuis le XIIe siècle, sur le côté du bâtiment d'accueil du site. Au début de la saison touristique (le 3 juin 2010), suite à la menace d'un rocher de 320 tonnes de s'effondrer et le village et aux conclusions d'expert à un danger imminent, la D703, passant dans la commune et surplombée par la falaise, a été fermée pendant 5 semaines, avec évacuation des personnes les plus menacées. Des travaux de protections, notamment avec la pose de filets de protections, ont été installés pour protéger les vies. Suite à ces travaux, la D703 a été réouverte le 10 juillet 2010 et les personnes ont pu regagné leur domicile.
La conséquence de ce danger est que le fort troglodytique n'est plus visitable. D'autres chutes de pierre sont à craindre dans les années à venir lié au travail du temps.
Non loin de là, je vous emmène voir un village incontournable, Les Eyzies. La commune est implantée au confluent de la Vézère et de la Beune.
Le site des Eyzies-de-Tayac-Sireuil est habité depuis le Paléolithique.
Alors que régnait en Europe la seconde période glaciaire, à l'époque où l'Auvergne voyait s'allumer les volcans de la chaîne des Puys, les hommes préhistoriques durent abandonner les plaines du nord trop froides, où s'étaient déjà développées les civilisations abbevillienne et acheuléenne, et partir, à la suite des animaux sauvages qu'ils chassaient, vers des pays plus cléments. La basse Vézère, qui coulait alors à une trentaine de mètres au-dessus de son niveau actuel, les retint par les ressources de ses massifs forestiers, par ses cavernes naturelles facilement accessibles et ses surplombs, bien exposés, pouvant servir d'abris, dus à la nature de ses calcaires, moins friables et moins fissurés que ceux de la vallée de la Dordogne.
Maisons troglodytes dans le roc
Pendant plusieurs dizaines de milliers d'années, les hommes se sont succédé dans ces abris, y laissant des traces de leur passage et de leurs activités : ossements, cendres de foyers, outils, armes, ustensiles, poteries, motifs décoratifs. Leur civilisation a évolué en même temps que le milieu naturel dans lequel ils vivaient. Le réchauffement du climat, à la fin du Magdalénien, a poussé les hommes à abandonner les abris pour vivre en plein air sur des pentes exposées au soleil.
En 1905, la commune de Tayac prend le nom de Les Eyzies-de-Tayac.
Elle fusionne ensuite en 1973 avec la commune de Sireuil sous le nouveau nom de Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil.
Sireuil conserve le statut de commune associée et, à ce titre, élit un maire délégué qui siège obligatoirement au conseil municipal des Eyzies-de-Tayac-Sireuil .
Encore 10 petits kilomètres, et je vais entrer dans la belle ville de Sarlat. Sarlat, Ville d’Art et d’Histoire, est la capitale du Périgord Noir. Ce joyau architectural élevé dans la lumineuse pierre blonde du pays a su résister aux épreuves d’une Histoire millénaire...
La cité de Sarlat fut fondée autour de l’abbaye dont elle porte le nom au début du IXème siècle. Elle joua un rôle stratégique pendant la guerre de Cent Ans, servant de point d’appui pour la reconquête du Périgord méridional occupé par les anglais. Elle fût même défendue par Du Guesclin.
Les remparts qui la protégèrent durant des siècles furent détruits en 1750. Elle a su cependant, conserver les témoignages de son passé riche et glorieux et est devenue, de nos jours, le plus important site touristique de Périgord, à juste titre.
La ville est organisée selon un plan en forme de cœur, coupé en deux par la rue principale, aujourd’hui rue de la République. Cette organisation est exemplaire de l’architecture urbaine des XVème et XVIIème siècles.
Au cours de ma visite, je vais vous faire découvrir la Cathédrale Saint Sacerdos, patchwork de styles roman et gothique car construite entre le XIIème et le XVIIème, la Lanterne des morts, superbe tour romane du XIIème siècle, dont on ne connaît pas vraiment la fonction, vraisemblablement une chapelle, l’Hôtel Plamon, construit sur trois niveaux au XIVème siècle, qui constitue l’un des plus beaux exemples d’habitat urbain gothique.
Le nom de Sarlat évoque à lui seul les plaisirs gastronomiques et culturels. Sa réputation mondiale est liée à sa riche Histoire depuis le Moyen Age. L’évolution au cours des siècles lui a légué un patrimoine d’exception.
Sarlat est le premier secteur sauvegardé de France à avoir été restauré selon la loi Malraux de 1964. Son classement en tant que Ville d’Art et d’Histoire confirme sa grande qualité architecturale. Sarlat est aussi connue pour détenir la plus forte densité en monuments historiques et classés. Ses ruelles du Moyen Age et ses grandes places ensoleillées, particulièrement animées les jours de marchés, offrent un cadre de vie des plus agréables.
Depuis 1928, les cinéastes ont trouvé en ces lieux un décor authentique pour le tournage de films historiques. Les visites de ville proposées par l’Office de Tourisme permettent d’entrer dans l’Histoire de Sarlat et de découvrir les charmes de cette cité médiévale aux accents occitans.
Outre la présence d'un festival du film annuel, le patrimoine architectural du centre de Sarlat et de ses environs font de cette ville une des plus filmées de France. Elle est un lieu très prisé lorsqu'une reconstitution historique est nécessaire. Plus de 80 tournages se sont succédé dans la ville depuis 1945.
Parmi les films tournés à Sarlat, on note :
* Les Duellistes, de Ridley Scott,
* Jeanne d’Arc, de Luc Besson,
* Les Misérables, de Robert Hossein,
* La Fille de d'Artagnan, de Bertrand Tavernier.
Dans les Duellistes, la scène du duel final a été tournée au château de Commarque qui est situé en vallée de la Vézère entre Les_Eyzies, Montignac et Sarlat.
La ville de Sarlat a obtenu le classement exceptionnel de trois étoiles au Guide Michelin, à l’égal des plus belles cités d’Europe.
Non loin de là, je vais vous conduire au Château de Losse. Le château de Losse, sur la D706 à 5Km de Montignac-Lascaux, est un passage obligé entre les grottes de Lascaux et le Musée national de la Préhistoire aux Eyzies .
Un coin accueillant où les visiteurs posent pour savourer ces jardins de charme s'ouvre sur la campagne virgilienne et réserve la surprise d'un « knot garden » sur des gradins.
Les douves sèches sont plantées et aménagées pour la promenade qui peut se prolonger agréablement , au nord du château, dans le parc longeant la rivière.
La forteresse médiévale bâtie en à pic, domine la vallée de la Vézère. Elle est enserrée de murailles et bordée de douves profondes.
Un grand Logis Renaissance y a été édifié entre 1570 et 1576. Il renferme un exceptionnel décor et mobilier du 16e et 17e siècles.
Les jardins en terrasse et en les murs en sont l'écrin. Ils ont été labellisés « jardins remarquables » en 2004 par le Ministère de la Culture. Ils vous laisseront un souvenir de parfaite harmonie.
Dès le XIe siècle la famille de Losse venant de Flandres, s'est établie et a construit une place forte dans la Vallée de la Vézère. Leur présence est attestée depuis cette date dans le réseau féodal. Plus tard c'est au service des rois de France que les Losse se distinguent.
C'est à Jean II de Losse (1504-1580) que l'on doit l'insertion du Grand Logis et de sa terrasse Renaissance dans la forteresse.
Grand stratège et militaire, fidèle serviteur de la Couronne, après avoir été page de Francois I, il servit tous les fils de Catherine de Médicis : François II, Charles IX et Henri III et fut aussi tuteur du futur Henri IV. Cela lui valut l'attribution de fonctions et de charges ainsi que l'octroi de propriétés.
Il fut un familier de la Cour ou il vit la réalisation des nouveaux critères architecturaux.
Ainsi lorsqu'à la fin de sa carrière il revint en Périgord comme Lieutenant général gouverneur du Limousin et de la Guyenne, il souhaita mettre sa demeure ancestrale au goût du jour selon l'influence italienne, tout en gardant une sobriété et une modestie propres à ses racines provinciales.
De plus, fort de son expérience de défense des places fortes contre les troupes de Charles Quint, il eut le souci, en cette période troublée de guerres de religions et de troubles civils, d'adapter les fortifications médiévales.
Tel que nous le voyons, le château nous est parvenu inchangé depuis le XVIe exception faite des ravages du temps. A ce titre il a été classé « Monument historique » dés 1928.
Par un pont enjambant des douves profondes qui cernent les murs sur les trois cotés, l'on pénètre par le châtelet dans la cour d'honneur du château . Il est fait, comme nombre de demeures Périgourdines du XVIe , de différents volumes couverts d'imposantes toitures pentues.
Façe au Grand Logis l'on tombe sous le charme de cette demeure d'une grande élégance. Pour la décoration de la façade taillée dans un calcaire blond, le maître d'oeuvre a usé de tout l'alphabet décoratif classique de la Renaissance.
La grande et magnifique terrasse s'appuyant sur la falaise révèle, dans sa plénitude, toute la beauté de la vallée de la Vézère.
L'escalier d'apparat et les salles présentent également de remarquables ornements, tels cheminées et décors sculptés.
L'exceptionnel mobilier d'époque 16e et 17e des appartements fait l'admiration de tous les visiteurs. Il témoigne du cadre de vie de Jean II de Losse sous les derniers Valois et les premiers Bourbons.
Complété de tapisseries et de tableaux l'ensemble est parfaitement évocateur de l'esprit des lieux.
Les jardins de ce magnifique château ont été labellisés « jardin remarquable" en 2004. Ce site superbe surplombant la rivière est classé depuis 1932 et se visite à loisir selon le bon plaisir de chacun.
Le jardin est agencé en terrasse. Les chambres de verdure, dessinées telles qu'au 17e siècle, sont entourées de couloirs qui dictent un parcours labyrinthique à qui les entreprend.
Des fenêtres ouvrent sur les tracés de buis enserrant les floraisons et sur divers angles de vue du château. Un balcon datant du 16e siècle surplombe la délicieuse vue en aval de la rivière.
La Tonnelle chemin ombré et parfumé, prisé au 17e siècle, mène au chemin de ronde bordé de créneaux en topiaire et dont les murs sont tapissés de rosiers.
Un petit escalier donne accès au jardin bas. Dans le grand parterre, des romarins plantés en banquette renferment des lavandes taillées en chou. Le petit canal de la fontaine d'Apollon et de Vénus coule parmi les topiaires de diverses essences. Ainsi la vue, l'ouïe et l'odorat y sont comblés.
Un coin accueillant où vous pourrez vous poser pour savourer ces jardins de charme s'ouvre sur la campagne virgilienne et réserve la surprise d'un « knot garden » sur des gradins.
Les douves sèches sont plantées et aménagées pour la promenade qui peut se prolonger agréablement , au nord du château, dans le parc longeant la rivière.
Ce coin de Périgord renferme d'autres magnifiques jardins, comme ceux du Château de Losse que je viens de décrire ; je vais ici vous en donner les détails :
Vous pourrez aller flâner dans les Jardins du Château de Hautefort.
L'élégante silhouette du château de Hautefort se profile au sommet d'un plateau qui domine les vallées de la Beuze et de la Lourde, affluents de l'Auvéze. Le château est implanté sur un éperon rocheux autour duquel se blotti le charmant village de Hautefort. L'ancienne forteresse médiévale abandonne progressivement son appareil défensif au cours du 17ème siècle pour l'agrément d'une architecture ordonnancée.
Rare exemple de l'architecture classique en Dordogne, le château reflète le rang et la puissance des Marquis de Hautefort.
Le jardin à la française et le parc à l'anglaise contribuent à la renommée du domaine et au plaisir de sa visite. Les abords du château sont soulignés par des broderies de buis, des parterres bas ponctués d'arbustes taillés et d'allées rythmées de sculptures végétales... La particularité de ce jardin s'affirme par la présence des fleurs qui chaque année colorent différemment les parterres de buis.
D'ordinaire les châteaux classiques se construisent sur des plaines pour faciliter l'accès aux jardins attenants. Ici, les visiteurs les surplombent et profitent d'une vue exceptionnelle sur la campagne environnante.
Pas très loin de là, vous pourrez aussi admirer les Jardins du Manoir d'Eyrignac. Ces jardins à la française sont exceptionnels par leur originalité et leur architecture végétale hors du commun.
Recréés, il y a 40 ans dans l'esprit du 18ème siècle inspiré par l'Italie, ils sont considérés comme l'un des plus beaux jardins de France. Composés de charmes, d'ifs, de buis et de cyprès, ils sont magnifiques et différents à chaque saison.
La roseraie ajoute poésie et légèreté à l'ensemble des jardins. Les roses blanches se détachent sur un camaïeu de vert, le tout associé aux jeux d'eau des 5 bassins.
Ils ont obtenu le Grand Prix des Jardins de France décerné par la Demeure Historique, et ont 2 étoiles au Guide Vert Michelin.
Depuis 2004, les "Jardins du Manoir d'Eyrignac" ont le label de "Jardin Remarquable" attribué par le Ministère de la Culture.
Superficie : 10 hectares.
Enfin, les derniers que j'aimerais vous présenter sont les Jardins de Marqueyssac.
Site classé, les jardins romantiques et pittoresques de Marqueyssac offrent plus de 6 kilomètres de promenades ombragées, bordées de 150 000 buis centenaires taillés à la main, et agrémentées de belvédères, rocailles, parcours d'eau et théâtres de verdure.
Du Belvédère de la Dordogne, à 130 mètres au-dessus de la rivière, se déploie un point de vue exceptionnel sur l'ensemble de la vallée, ses châteaux et ses plus beaux villages de France.
Date de création : XIXe siècle, Superficie : 22 hectares.
Je tenais simplement à rajouter une chose : un grand bravo à tous les jardiniers qui entretiennent aussi somptueusement tous ces jardins, rien que pour notre plus grand plaisir au fil de nos balades.
Vous n'êtes pas fatigués ?? Moi si lol. Il est temps que je vous emmène vous reposer pour déguster d'excellentes spécialités de la région dans un restaurant gastronomique.
Lorsque l'on souhaite goûter aux bons produits de la ferme et aux plats typiques périgourdin, on se doit d'aller manger dans cette ferme auberge qui se nomme Lou Cantou (c'est près de Montignac).
Dès votre arrivée, l'accueil y est tout à fait remarquable. Si nous avons la chance de pouvoir manger dehors, nous bénéficierons d'un cadre buccolique agréable, abrité sous de somptueux platanes avec une petite touche romantique : une petite bougie que la propriétaire prend le soin d'éclairer à notre arrivée...
Le cadre est d'un calme reposant où il fait bon d'apprécier une cuisine d'exception. On entend le propriétaire faire chanter sa cuisine et ça en met déjà l'eau à la bouche !
A la simple vue des plats qui nous sont présentés, nos papilles se mettent déjà à frémir !
Divinement bon tout simplement !
Quant au service, tout est fait en sorte pour que votre diner se passe au mieux (très attentionné et disposé à répondre aux demandes).
A la simple vue des plats qui nous sont présentés, nos papilles se mettent déjà à frémir !
Très raffiné et divinement bon tout simplement !
Parfois, il faut attendre un peu entre les plats, mais dans un sens c'est très bien, car on prend vraiment le temps d'apprécier toutes les saveurs de chacun des plats (et de digérer par la même occasion ! ).
La petite anecdote que je voulais rajouter, c'est que si nous avons la joie de diner dehors sous las platanes, nous aurons l'occasion de faire connaissance de la mascotte de la maison : une belle chienne blanche et noire, qui n'attend qu'une seule chose : on lui lance un bout de bois, elle part comme une folle le récupérer, et le ramène à vos pieds. Trop mignon (mais je dois avouer que vous vous lassez avant elle mdrrrrr).
Enfin, une touche personnelle des propriétaires de ce magnifique endroit : après le café, la patronne fera le tour de chaque table afin de vous faire déguster une de ses meilleures eau-de-vie artisanale.
Maintenant, il est temps que je vous fasse découvrir le superbe hôtel que j'ai réservé, le Clos Roussillon.
Il s'agit d'un petit hôtel éloigné de la route, juste à la sortie de Vitrac, au calme complet, très agréable, avec une belle piscine, des chambres spacieuses et simplement décorées mais avec tout le confort.
L'accueil très agréable et la propreté irréprochable ! Il y a de belles balades pédestres à faire autour. Cet hôtel est très bien placé pour la visite du Périgord. Les propriétaires sont très sympathiques. Nous avons une superbe vue de Domme depuis l'hôtel.
Je suis certaine que vous allez apprécier cet endroit, car, en plus du très bon accueil qui nous est réservé, il est très agréable et très silencieux. Il est situé en campagne, il n'y a aucune circulation.
Depuis le balcon de votre chambre, vous pourrez admirer le magnifique parc où vous pourrez aller vous détendre si vous le souhaitez.
Le petit déjeuner est très copieux : vous pourrez le prendre sur la petite terrasse, vous verrez, c'est génial.
Bref, l'endroit est charmant avec sa piscine et sa vue apaisante. L'hôtel respire le calme et invite à la détente. Le service et l'accueil sont un des points fort de cet hôtel géré par un jeune couple attentionné et très sympathique.
Sa situation à Vitrac permet d'accéder très facilement à Sarlat (15-20 min) et offre de multiples possibilités d'activités (golf à proximité immédiate, canoë, visite de châteaux...).
Après une nuit bien reposante, un petit déjeuner très copieux, et un dernier au revoir à ce couple très sympa qui nous a reçus dans ce magnifique cadre, il est temps pour nous de reprendre la route (bien que l'on ait pas envie de quitter le Clos Roussillon ).
Je vais vous emmener visiter un lieu incontournable du coin qui est le Château des Milandes, château où Joséphine Baker, la chanteuse créole le loue, puis l'achète en 1947.
Le château des Milandes est situé sur la commune de Castelnaud-la-Chapelle, dans le département français de la Dordogne. Il est inscrit monument historique le 29 août 1986.
Bâti en 1489, il devient la demeure principale des seigneurs de Caumont, éminente famille de l'aristocratie française. Ils s'installent dans le château médiéval de Castelnaud.
L'austérité des lieux convainc le seigneur de François de Caumont de construire pour son épouse Claire de Cardaillac à construire une nouvelle bâtisse laissant entrer la lumière avec la création de fenêtres à meneaux couvert de vitraux. Il conserve malgré tout les structures architecturales du Moyen-Age telle que tourelles, escaliers à vis et gargouilles. Le château est habité tout au long du XVIème siècle.
Toits de lauzes, boiseries, larges fenêtres à meneaux et vitraux admirablement conservés constituent le charme architectural et esthétique du château. Les cheminées Renaissance côtoient les salles de bain Art-Déco, les gargouilles scrutent le jardin et ses magnolias centenaires.
Mais la conversion de la famille au protestantisme bousculera la sérénité de la "Belle au Bois Dormant". Le personnage emblématique de la famille vécut au château, Jacques Nompart de Caumont, descendant de François, séjourna de nombreuses fois au château. Il était un serviteur de François IV jusqu'en 1535.
La révolution sonne le glas des Caumont. Le château est laissé à l'abandon et vendu durant le XIXème siècle. Peu entretenu, il subit un incendie.
Un riche industriel rachète le château, et entreprend de faramineux travaux de 1900 à 1908 (comme la création de nouvelles tours, nouveaux logis, balcons romantiques), et création d'un parc à la française. Charles Claverie entreprend la création d'un chai et d'une ferme afin de faire de Milandes une demeure de rapport. Le chai surplombe la vallée. Son architecture est un mélange de Moyen-Age et de Renaissance.
Il est surtout connu pour avoir été la demeure de la chanteuse et meneuse de revue Joséphine Baker, qui le loue puis l’achète en 1947. Elle y vécut avec son mari de l'époque, Jo Bouillon. Elle y installa l'eau courante, l'électricité et le chauffage central.
Ce château est marqué à jamais par l'extraordinaire Joséphine Baker ; nous pouvons y découvrir une exposition entièrement consacrée à sa vie : statues en cire du musée Grévin, objets mythiques tels que la véritable ceinture de bananes, costumes de scène, documents inédits, nous plongent dans le fabuleux destin de Joséphine Baker.
Le château des Milandes, en Dordogne, est aujourd'hui aménagé en musée consacré à la formidable carrière et à la vie tumultueuse de Joséphine Baker qui vécut ici durant plus de vingt ans.
La chanteuse à la fameuse ceinture de bananes, une pièce que l'on peut voir exposée dans l'une des salles ouvertes au public, y avait créé un fabuleux complexe de loisirs, baptisé le « Village du monde ». Très engagée dans la lutte pour l'égalité et les droits de l'homme, la star mondialement connue avait réuni autour d'elle douze enfants adoptés dans différents pays, sa tribu « arc-en-ciel ». Mais l'histoire a mal fini…
Après le départ de son mari Jo Bouillon pour l'Argentine, Joséphine et les Milandes s'enfoncèrent alors lentement dans les sables mouvants de l'oubli. Morte en 1975, elle repose à Monaco.
Je vais arrêter ici ma balade dans ce magnifique Périgord Noir ; je pense avoir fait le tour des sites et lieux principaux de cette superbe région.
Il est évident qu'il y a encore plein d'endroits que je n'ai pas mentionnés, comme St Cyprien, Le Bugue avec son magnifique aquarium et son village à l'ancienne (village du Bournat), les jardins de l'Imaginaire, Terrasson, etc......encore plein de trésors que renferme cette région.
J'espère que vous aurez apprécié cette ballade autant que moi, et à bientôt de vous y retrouver.
Plein de gros bisouuuuuuuuuus à vous tous
Aujourd'hui, je vais vous emmener balader dans un département proche du mien et qui est magnifique, il s'agit de la Dordogne.
La Dordogne est un département français de la région Aquitaine qui doit son nom au fleuve du même nom. Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, sur une partie de l'ancienne province du Périgord.
Traversée de la Dordogne
La Dordogne, 3e département français par sa superficie, fait partie de la région Aquitaine. C'est également avec 45 % de son territoire boisé, le 3e département forestier de France.
Elle est limitrophe des départements de la Haute-Vienne, de la Corrèze, du Lot, de Lot-et-Garonne, de la Gironde, de la Charente-Maritime et de la Charente.
Le Périgord est le nom du comté qui recouvrait, à peu de chose près, l'actuel département français de la Dordogne, dans la région Aquitaine. Le département de la Dordogne est essentiellement rural.
Le Périgord quadricéphale s'inscrit dans le département de la Dordogne. Il se compose :
* Au nord, du Périgord vert (autour de Nontron, et vers le sud-ouest de Châlus en Limousin), ce nom vient des forêts de chênes clairs et châtaigniers qui s'y trouvent et, terres humides obligent, des prairies. Géologiquement, c'est la partie granitique de la Dordogne, qui appartient au Massif central.
* Au centre et nord-ouest, du Périgord blanc (autour de Ribérac et Périgueux), ce nom vient du sol calcaire de cette région. Les grands champs de céréales lui ont donné le surnom de grenier du Périgord.
* Au sud-est, du Périgord noir (autour de Sarlat-la-Canéda), historiquement la plus ancienne appellation des quatre, ce nom vient des forêts de chênes dits verts mais en réalité très sombres.
* Au sud-ouest, du Périgord pourpre (autour de Bergerac), cette appellation est la plus récente (1970) et due à l'expansion du tourisme, le pourpre rappelle la couleur du vin. Autrefois le Bergeracois faisait partie du Périgord blanc.
De nombreux sites sont exceptionnels et incontournables lorsque vous vous promenez en Dordogne :
En Périgord « vert » :
* Le château de Puyguilhem à Villars
* La grotte de Villars
* La ville de Brantôme, la « Venise du Périgord »
En Périgord « blanc » :
* La Cathédrale Saint-Front de Périgueux
* La vieille ville de Périgueux
En Périgord « noir » :
* La grotte de Lascaux (patrimoine mondial)
* Les Jardins du Manoir d'Eyrignac (jardin Remarquable)
* Les gisements préhistoriques Cro Magnon aux Eyzies-de-Tayac
* Les vestiges d'habitations troglodytiques au Moustier
* La cité médiévale de Sarlat-la-Canéda
En Périgord « pourpre » :
* La vieille ville de Bergerac
* La villa romaine de Montcaret
* Le château de Monbazillac
Outre son artisanat, le Périgord est également célèbre pour sa gastronomie et les fruits de son terroir, qui comprennent :
* la truffe noire ;
* le foie gras ;
* les vins de Bergerac (13 AOC dont Monbazillac, Pécharmant...)
* le papitou (pâté composé à 30% de fois gras de canard) ;
* les confits ;
* la sauce Périgueux ;
* les pommes de terre "sarladaises" ;
* les terrines ;
* les fruits : pommes, noix, fraises du Périgord.
Il y aurait plus de 1 000 châteaux en Dordogne ; voici les plus connus : Château d'Hautefort Château de Castelnaud-la-Chapelle, Château de Commarque, Château de Monbazillac, Château de Beynac, Château de l'Herm, Château de Bourdeilles, Château de Biron, Château des Milandes, Château de Montfort, Château de Puymartin, Château de Losse. (Voir Liste des châteaux et demeures de la Dordogne).
On trouve également des bastides, notamment à Monpazier, Villefranche-du-Périgord, Domme et ses remparts, et Eymet et son château, Saint-Aulaye unique bastide du Périgord Vert.
Parmi les plus beaux villages de France, 9 se trouvent en Dordogne sur 148, situant le département en seconde position après l'Aveyron qui en compte 10.
* Belvès
* Beynac-et-Cazenac
* Domme
* Limeuil
* Monpazier
* La Roque-Gageac
* Saint-Amand-de-Coly
* Saint-Jean-de-Côle
* Saint-Léon-sur-Vézère
La vallée de la Vézère et son bassin versant abritent la plus grosse densité de sites préhistoriques tels que l'abri Pataud, La Micoque, les sites de Laugerie-Haute et Laugerie-Basse, les abris du Moustier, de Cap Blanc et le célèbre abri de Cro-Magnon, et de grottes ornées paléolithiques telles que la célèbre grotte de Lascaux à Montignac, les grottes de Combarelles et de Font-de-Gaume aux Eyzies-de-Tayac et celle de Rouffignac.
Les villes fameuses de Sarlat, Bergerac, Nontron et sa mascarade des Soufflaculs, son jardin des arts, son Pôle des Métiers d'Arts, sa coutellerie « Le Périgord », Périgueux et ses ruines gallo-romaines, sa ville médiévale.
Le village du Bournat, l'abbaye de Brantôme (XIe siècle), le parc archéologique de Beynac.
J'ai donc choisi de vous emmener balader dans le Périgord Noir, cette partie de la Dordogne que je trouve la plus belle, tant par sa richesse au niveau des bastides, que par son passé historique (avec ses nombreux châteaux).
Situé à égale distance du Pôle et de l’équateur, le Périgord Noir est tout imprégné de cet équilibre. C’est une variété de chênes à feuillage persistant qui est à l’origine de son nom, et qui assure aux 49,5% de bois qui recouvrent sa surface une teinte foncée toute l’année.
C’est vraisemblablement grâce à son climat particulièrement tempéré et à son relief caractérisé par des plateaux calcaires creusés par les rivières, offrant ainsi de jolies vallées bordées de hautes falaises que le Périgord noir a su offrir aux hommes depuis la préhistoire une multitude de nids.Les vestiges de la vie quotidienne de nos ancêtres y sont si nombreux que Les Eyzies de Tayac, petite ville au bord de la Vézère a été surnommée “capitale mondiale de la préhistoire“.
Depuis, les hommes se sont succédés dans ce paysage harmonieux et fertile semant au détour des collines et des minuscules routes de campagne châteaux et villages de charme dont les murs de pierre ocre et les toits de lauze (pierres plates) ont traversé les époques et restent aujourd’hui parfaitement conservés.
En plus de ces merveilles, la nature a offert au Périgord noir un sol fertile dans lequel truffes, noix, tabac et champignons de toutes sortes s’épanouissent et sur lequel les hommes ont installé oies et canards, fournissant ainsi des foies gras, magrets et confits de réputation mondiale.
Mais vous pensez peut-être que le tableau parait trop beau, venez donc découvrir par vous-même la terre d’élection du tourisme culturel et de la pleine nature (animée, bien sûr, par la chaleur des habitants du Sud-Ouest !).
En amoureux, en famille ou en curieux, vous y vibrerez c’est certain... lol
Les terrains du Périgord ont commencé à se former dès l'ère primaire, lorsque le Massif central a émergé de l'écorce terrestre. On retrouve ces roches cristallines dans le nord-est, à la lisière du Limousin. Mais la formation du Périgord s'est produite surtout à l'ère secondaire, quand la mer a envahi l'Aquitaine, refoulant des dépôts calcaires au pied du Massif central. Du calcaire jurassique est né le causse périgourdin. Plus tard, le calcaire jurassique forme le sol du Périgord blanc et la majeure partie du Périgord noir.
Mais c'est à l'ère quaternaire que les principales rivières (Dordogne, Vézère, Isle, Dronne ) font leur apparition et vont creuser les vallées.
De riches cultures (blé, maïs, arbres fruitiers, vigne, tabac ) ainsi que l'élevage bovin sont pratiqués dans les vallées.
La Dordogne est devenue le principal producteur de fraises français : culture sous serre, alternative aux sols acides difficilement reconvertibles.
Le vignoble bergeracois (Bergerac, Monbazillac, Sauvignon, entre autres ), couvrant près de 13 000 ha, a fait la réputation de la région. Le noyer et le chêne truffier sont largement exploités.
La récolte de la truffe est de l'ordre de 4 tonnes par an, pour une production nationale de 15 tonnes.
Premier producteur de foie gras transformé, le Périgord est devenu aussi le premier importateur. En effet, faisant fi des besoins industriels, il perpétue la tradition du gavage à l'ancienne. C'est pourquoi une grande partie de la matière première vient d'Israël ou de l'Europe de l'Est pour répondre aux besoins.
La Dordogne est sans doute le département le plus riche de France en monuments historiques après Paris, on n'y compte pas moins de mille châteaux (Puyguilhem, Bourdeilles, Monbazillac, entre autres ). Dans les vallées du Périgord noir, les nombreux sites préhistoriques attestent de la présence de l'homme de Cro-Magnon : Lascaux, Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil, entre autres. Le fac-similé de Lascaux II draine un tourisme en pleine expansion, environ 400 000 entrées. La grotte bis a bouleversé le visage du tourisme local en devenant le troisième site le plus visité de France après le Mont-Saint-Michel et Rocamadour.
Région très anciennement peuplée, comme en témoignent les nombreux sites préhistoriques, le Périgord était à l'époque romaine le territoire des Celtes Petrocorii. Érigé en comté au VIIIe siècle, il tomba sous la dépendance du duché d'Aquitaine et passa avec lui sous la dépendance de l'Angleterre, à la suite du mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec le roi Henri II Plantagenêt (1152 ). En 1398, le roi de France déposséda le comte de Périgord de son fief, qui échut successivement à la maison d'Orléans, à celle de Penthièvre et à celle d'Albret, avant d'être incorporé au domaine royal par Henri IV (1607 ). En 1790, le Périgord fut détaché de la généralité de Bordeaux pour former la plus grande partie du département de la Dordogne.
La préhistoire est ici féconde en témoignages. Le Périgord noir offre en effet une multitude de grottes et d'abris sous roche que les peuples chasseurs du paléolithique ont occupés pendant plus de 400 000 ans. La vallée de la Vézère, qu'on a comparée à une sorte de «vallée des Rois », en est l'axe fondamental, l'étape majeure étant le village des Eyzies. Les grottes, ornées de dessins ou de gravures, sont très recherchées, telles Font-de-Gaume, les Combarelles, Cap-Blanc, l'«Abri du poisson » dans la gorge d'Enfer, Bara-Bahau, tout autour des Eyzies et du Bugue ou bien encore l'immense caverne aux frises de mammouths de Rouffignac en pleine forêt Barade. Pour la sauver des colonies d'algues et des micro-organismes qui la rongeaient, la grotte de Lascaux a été fermée en 1962. Toutefois, Lascaux II est une copie d'une exceptionnelle qualité.
Dans le moindre village se trouve une église romane, léguée par le Moyen Âge ; l'une des plus connues est celle, massive, de l'ancienne abbaye de Saint-Amand-de-Coly. De l'architecture civile subsistent, en dépit des destructions, des donjons (Castelnaud, Beynac, Commarque, etc.), une multitude de manoirs et de gentilhommières et, dans quelques centres urbains, de beaux immeubles et hôtels (dans le vieux Sarlat ou encore dans les bastides créées au XIIIe siècle comme à Domme ou à Monpazier ).
Château de Beynac
À partir de 1470 et pendant tout le XVIe siècle, la Renaissance dota le Périgord de constructions plus accueillantes, plus exposées à la lumière. Dans les campagnes périgourdines, les châteaux ont des logis Renaissance aux fenêtres à meneaux, aux lucarnes sculptées, aux tourelles en surplomb. Les villes s'ornèrent aussi de belles demeures et, à Sarlat, les hôtels Renaissance, bien conservés et restaurés, donnent aux vieux quartiers l'allure des centres urbains du XVIe siècle.
Je vais donc prendre ma voiture, et nous allons ensemble découvrir dans le détail cette magnifique région.
La première ville que nous allons traverser en Périgord est Belvès. Belvès en Périgord Noir, cité médiévale aux 7 clochers, domine la vallée de la Nauze en bordure de la forêt Bessède.
Belvès et le Périgord Noir sont situés à 600kms de Paris et à 160kms des deux pôles Bordeaux et Toulouse.
Vue d'ensemble de Belvès
Habitée depuis 250 avant notre ère par une tribu celte, les Bellovaques qui ont donné leur nom à la ville, Belvès fut fortifiée au XIème siècle en raison de sa position stratégique. Dans la partie la plus ancienne, le Castrum (village fortifié), se trouve l’ancien donjon (Tour de l’Auditeur du XIème), l’Hôtel Bontemps (XIIème avec une façade Renaissance), les remparts, qui autrefois ceinturaient la ville avec une porte fortifiée et une des tours de défense, rehaussée en beffroi au XVème. Celui-ci domine la Place d’Armes qui s’anime chaque samedi matin, jour du marché, sous sa halle aux 23 piliers, vieille de 500 ans et ayant conservé la chaîne du pilori auquel on attachait jadis les condamnés.
C’est non loin qu’est située l’entrée des sites troglodytiques, ensemble de grottes qui furent aménagées dans l’ancien fossé médiéval de défense et habitées du XIIIème au XVIIIème siècle. D’autres trésors architecturaux, tels que le Château ou l’ancien couvent des Frères Prêcheurs sont à découvrir en parcourant rues et ruelles aux noms poétiques comme la rue du Petit Sol, la rue du Bout du Monde ou la rue de L’Oiseau qui Chante...
Cité médiévale située sur un éperon rocheux, Belvès est un authentique village périgourdin à proximité des sites prestigieux que sont Sarlat, Lascaux, la Dordogne, Rocamadour, Cahors, Bergerac et le Pays des Bastides.
Belvès est classé un des plus Beaux Villages de France et fait partie des Stations Vertes de Vacances.
Ici on prend le temps de vivre et vivre est un art : visites, sport, détente, gastronomie feront partie du séjour.
Après une promenade dans ces belles ruelles, je reprends la voiture, et je me dirige vers une bastide magnifique qui s'appelle Domme.
Domme est une bastide perchée sur une falaise à 250 mètres d'altitude au bord de la Dordogne. Elle n'offre pas le plan rectangulaire caractéristique des bastides, mais affecte la forme d'un trapèze. Les fortifications qui l'enserrent ont été adaptées dans leur tracé aux nécessités du terrain.
Elle fait partie de l'association « Les Plus Beaux Villages de France ».
Domme possède deux places :
* celle de la Halle où l'on commerçait
* celle de la Rodes où l'on pratiquait le supplice de la roue.
Place de la Halle
Il y avait deux autres activités : les foires et la maison du batteur de monnaie (ses fenêtres sont un peu spéciales ! ).
Domme est une bastide française située sur un éperon rocheux qui domine la vallée de la Dordogne. Elle fut fondée en 1281 par Philippe le Hardi au cours de la croisade contre les Albigeois. La cité obtint le privilège de battre sa propre monnaie.
En 1307, la cité devient, lors du procès des Templiers, un lieu où ceux-ci seront emprisonnés comme en témoignent la centaine de graffitis templiers que l'on retrouve à la porte des Tours. Les Templiers usaient d'un code géométrique : l'octogone pour le Graal, le triangle surmonté d'une croix pour le Golgotha, le carré pour le Temple. Les cercles, eux, symboliseraient l'enfermement. Des gravures à la symbolique assez proche ont été retrouvées à Loches, Gisors et Chinon, mais leur authenticité est contestée par les spécialistes.
Entrée dans Domme depuis la Porte des Tours
Ultérieurement, durant la guerre de Cent Ans, la bastide devient un lieu convoité par les anglais. La première prise de la cité par ces derniers date de 1347. À plusieurs reprises, elle change successivement de mains entre les deux camps rivaux jusqu'en 1437, date de son retour dans le domaine français.
De nouvelles tribulations attendent ce site durant les guerres de religion. La bastide est prise en 1588 par Geoffroy de Vivans, capitaine protestant de la garnison de Castelnaud qui escalade, de nuit avec ses hommes, la falaise pour ouvrir les portes au corps principal de ses troupes. Toutefois, le succès des troupes catholiques fut tel qu'il dut céder la bastide dans laquelle il s'était retranché en 1592.
Le calme à peine revenu, la bastide dut faire face à une jacquerie des croquants en 1594 puis ultérieurement en 1637.
Domme connaîtra la prospérité au XVIIe siècle puis périclitera, ce qui a facilité sa conservation jusqu'à nos jours.
Je vais vous emmener dans la Grand Rue où nous pourrons acheter aussi bien des produits locaux que des bijoux. En empruntant la Grand'rue, nous croiserons immanquablement la Rue des Consuls. Dans celle-ci, vous pourrez admirer la façade de la maison commune également de type clocher-mur. Là se réunissaient les consuls de la ville. De part et d'autre de la porte en arc brisé sont creusées des fenêtres de style gothique.
Nous allons reprendre la Grand'rue, au croisement avec la Rue Geoffroy de Vivans, je voulais vous faire remarquer cette drôle de fenêtre à croisées de meneaux. Les petites sculptures de personnages - quatre au total - sont typiquement périgourdines.
Je reprends la route et me dirige maintenant vers Beynac. Le château de Beynac est situé sur la commune de Beynac-et-Cazenac, dans le département de la Dordogne et plus précisément dans le Périgord noir. Ce château est l'un des mieux conservés et l'un des plus réputés de la région. Il a été classé par les Monuments historiques le 11 février 1944.
C'est une construction médiévale, d'allure austère, perchée sur le haut d'une falaise calcaire dominant le bourg sur la rive droite de la Dordogne. Le château présente la forme d'un quadrilatère irrégulier prolongé au sud par un bastion en éperon. Le sévère donjon, garni de créneaux, date du XIIIe siècle. Protégé du côté du plateau par une double enceinte, le château surplombe la Dordogne de 150 m.
Le château fort est bâti dès le XIIe siècle par les barons de Beynac pour verrouiller la vallée. L'à-pic étant suffisant pour décourager toute escalade côté vallée, les défenses s'accumulèrent côté plateau : double enceinte crénelée, double douve dont l'une approfondissait un ravelin naturel, double barbacane.
La partie la plus ancienne du château est un gros donjon roman carré, vertigineux, aux rares percements, agrafé d'une bretèche et d'une échauguette, accosté d'une cage d'escalier en vis, mince comme un contrefort et terminé par une terrasse crénelée. D'un côté, un logis de la même époque lui est juxtaposé ; il a été retouché et agrandi aux XVIe et XVIIe siècles. De l'autre côté, c'est un logis en partie XIVe siècle, auquel sont accolés une cour et un escalier de plan carré desservant des appartements du XVIIe siècle. Les appartements ont conservés des boiseries et un plafond peint du XVIIe siècle ; la salle des États garde une cheminée Renaissance sculptée de bucranes ; cette salle donne sur un petit oratoire entièrement revêtu, au XVe siècle, de fresques parmi lesquelles une Pietà, un saint Christophe, une Cène dans laquelle saint Martial est le maître d'hôtel.
À l'époque de la guerre de Cent Ans, la forteresse de Beynac était l'une des places fortes françaises. La Dordogne servait alors de frontière entre France et Angleterre ; non loin de là, de l'autre côté de la Dordogne, le château de Castelnau était aux mains des Anglais.
Cette région de Dordogne fut le théâtre de nombreuses luttes d'influence, rivalités et parfois combats entre partisans des Anglais et partisans des Français. Toutefois les châteaux tombaient plus souvent par la ruse et l'intrigue que par les assauts, car les armes nécessaires à la prise de tels châteaux-forts étaient extrêmement coûteuses ; seuls quelques grands seigneurs fortunés et les plus grands rois pouvaient se les procurer.
On peut y voir de somptueuses tapisseries représentant des scènes de chasse et d'autres scènes de la vie des seigneurs de l'époque.
Le château a été racheté en 1962 par Lucien Grosso qui l'a passionnément restauré.
Le château a servi de cadre au tournage des films Les Visiteurs de Jean-Marie Poiré, en 1993, La Fille de d'Artagnan de Bertrand Tavernier, en 1994, et Jeanne d'Arc de Luc Besson, en 1999.
Si vous le souhaitez, nous pouvons, après une montée vigoureuse et beaucoup de marches, visiter le château de Beynac (mais je vous rassure, il existe un accès pour y aller en voiture en montant en face du parking).
Si on en croit l’histoire, Richard Cœur de Lion y aurait habité durant les croisades. Un vrai “château de bataille” avec des remparts, des portails et des meurtrières pour jeter “de la poix et de l’huile bouillante” sur les assaillants.
De retour dans le petit village il est amusant de fureter : des petits magasins agréables et de petites rues.
Depuis le parking, nous allons continuer vers La Roque Gageac par la D703.
La Roque-Gageac est une commune française, située dans le département de la Dordogne et la région Aquitaine. La commune est classée parmi les plus beaux villages de France.
Au Moyen Âge, La Roque Gageac comptait 1 500 âmes. À l'époque, la Dordogne faisait vivre pêcheurs et gabariers du port. De cette période demeure l'église recouverte de lauzes. Non loin se dresse, flanqué d'une tour ronde, le manoir de la famille Tarde, amie de Galilée. Pendant la guerre de Cent Ans, la Roque Gageac accueillit les évêques de Sarlat. Leur résidence, à l'extrémité du village, a été conservée. Dominant les maisons, les vestiges du château défient encore le temps.
A l’abri d’une falaise plein sud, le site est exceptionnel au cœur du pays de l’homme, la vallée très fertile, la rivière très poissonneuse : falaises et gibier dans les bois, tout est réuni pour une vie à La Roque Gageac depuis la préhistoire
Une voie romaine traverse la commune. Dès le neuvième siècle, La Roque Gageac se transforme en place forte pour se protéger des Vikings.
Au Moyen âge, notables et ecclésiastiques sarladais installent à La Roque leur résidence secondaire.
Après la Révolution, le transport du bois, du fer et du sel sur les gabarres fait de la cité un port actif de la Dordogne. Les bateliers descendent jusqu'à Bergerac et Libourne et utilisent les services de haleurs pour la remontée de la rivière. La pêche est une activité importante.
Les deux citations les plus connues a propos de La Roque Gageac :
En 1903 le président de la république Henri Poincaré « c'est le plus beau village de France! »
Le 17 janvier 1957, un pan de la falaise s'éboula sur une partie du village, détruisant six maisons et une grange, coupant la route et terminant sa course dans la Dordogne. Trois personnes y laissèrent la vie.
Le 9 janvier 2010 à 9h, un pan du plafond du fort troglodytique s'est effondré entraînant la chute d'une partie du mur de courtine du fort troglodytique, accroché à la paroi de la falaise depuis le XIIe siècle, sur le côté du bâtiment d'accueil du site. Au début de la saison touristique (le 3 juin 2010), suite à la menace d'un rocher de 320 tonnes de s'effondrer et le village et aux conclusions d'expert à un danger imminent, la D703, passant dans la commune et surplombée par la falaise, a été fermée pendant 5 semaines, avec évacuation des personnes les plus menacées. Des travaux de protections, notamment avec la pose de filets de protections, ont été installés pour protéger les vies. Suite à ces travaux, la D703 a été réouverte le 10 juillet 2010 et les personnes ont pu regagné leur domicile.
La conséquence de ce danger est que le fort troglodytique n'est plus visitable. D'autres chutes de pierre sont à craindre dans les années à venir lié au travail du temps.
* Notez que La Roque-Gageac et le Château de Beynac ont servit de décor durant les vacances d'été de 2009, pour le tournage du film Camping 2 sorti le 21 avril 2010 avec comme acteurs Franck Dubosc, Mathilde Seigner, Claude Brasseur...
La commune est implantée en bordure du fleuve Dordogne à 8 kilomètres au sud-ouest de Sarlat-la-Canéda.
Au Moyen Âge, La Roque Gageac comptait 1 500 âmes. À l'époque, la Dordogne faisait vivre pêcheurs et gabariers du port. De cette période demeure l'église recouverte de lauzes. Non loin se dresse, flanqué d'une tour ronde, le manoir de la famille Tarde, amie de Galilée. Pendant la guerre de Cent Ans, la Roque Gageac accueillit les évêques de Sarlat. Leur résidence, à l'extrémité du village, a été conservée. Dominant les maisons, les vestiges du château défient encore le temps.
Le 17 janvier 1957, un pan de la falaise s'éboula sur une partie du village, détruisant six maisons et une grange, coupant la route et terminant sa course dans la Dordogne. Trois personnes y laissèrent la vie.
Le 9 janvier 2010 à 9h, un pan du plafond du fort troglodytique s'est effondré entraînant la chute d'une partie du mur de courtine du fort troglodytique, accroché à la paroi de la falaise depuis le XIIe siècle, sur le côté du bâtiment d'accueil du site. Au début de la saison touristique (le 3 juin 2010), suite à la menace d'un rocher de 320 tonnes de s'effondrer et le village et aux conclusions d'expert à un danger imminent, la D703, passant dans la commune et surplombée par la falaise, a été fermée pendant 5 semaines, avec évacuation des personnes les plus menacées. Des travaux de protections, notamment avec la pose de filets de protections, ont été installés pour protéger les vies. Suite à ces travaux, la D703 a été réouverte le 10 juillet 2010 et les personnes ont pu regagné leur domicile.
La conséquence de ce danger est que le fort troglodytique n'est plus visitable. D'autres chutes de pierre sont à craindre dans les années à venir lié au travail du temps.
Non loin de là, je vous emmène voir un village incontournable, Les Eyzies. La commune est implantée au confluent de la Vézère et de la Beune.
Le site des Eyzies-de-Tayac-Sireuil est habité depuis le Paléolithique.
Alors que régnait en Europe la seconde période glaciaire, à l'époque où l'Auvergne voyait s'allumer les volcans de la chaîne des Puys, les hommes préhistoriques durent abandonner les plaines du nord trop froides, où s'étaient déjà développées les civilisations abbevillienne et acheuléenne, et partir, à la suite des animaux sauvages qu'ils chassaient, vers des pays plus cléments. La basse Vézère, qui coulait alors à une trentaine de mètres au-dessus de son niveau actuel, les retint par les ressources de ses massifs forestiers, par ses cavernes naturelles facilement accessibles et ses surplombs, bien exposés, pouvant servir d'abris, dus à la nature de ses calcaires, moins friables et moins fissurés que ceux de la vallée de la Dordogne.
Maisons troglodytes dans le roc
Pendant plusieurs dizaines de milliers d'années, les hommes se sont succédé dans ces abris, y laissant des traces de leur passage et de leurs activités : ossements, cendres de foyers, outils, armes, ustensiles, poteries, motifs décoratifs. Leur civilisation a évolué en même temps que le milieu naturel dans lequel ils vivaient. Le réchauffement du climat, à la fin du Magdalénien, a poussé les hommes à abandonner les abris pour vivre en plein air sur des pentes exposées au soleil.
En 1905, la commune de Tayac prend le nom de Les Eyzies-de-Tayac.
Elle fusionne ensuite en 1973 avec la commune de Sireuil sous le nouveau nom de Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil.
Sireuil conserve le statut de commune associée et, à ce titre, élit un maire délégué qui siège obligatoirement au conseil municipal des Eyzies-de-Tayac-Sireuil .
Encore 10 petits kilomètres, et je vais entrer dans la belle ville de Sarlat. Sarlat, Ville d’Art et d’Histoire, est la capitale du Périgord Noir. Ce joyau architectural élevé dans la lumineuse pierre blonde du pays a su résister aux épreuves d’une Histoire millénaire...
La cité de Sarlat fut fondée autour de l’abbaye dont elle porte le nom au début du IXème siècle. Elle joua un rôle stratégique pendant la guerre de Cent Ans, servant de point d’appui pour la reconquête du Périgord méridional occupé par les anglais. Elle fût même défendue par Du Guesclin.
Les remparts qui la protégèrent durant des siècles furent détruits en 1750. Elle a su cependant, conserver les témoignages de son passé riche et glorieux et est devenue, de nos jours, le plus important site touristique de Périgord, à juste titre.
La ville est organisée selon un plan en forme de cœur, coupé en deux par la rue principale, aujourd’hui rue de la République. Cette organisation est exemplaire de l’architecture urbaine des XVème et XVIIème siècles.
Au cours de ma visite, je vais vous faire découvrir la Cathédrale Saint Sacerdos, patchwork de styles roman et gothique car construite entre le XIIème et le XVIIème, la Lanterne des morts, superbe tour romane du XIIème siècle, dont on ne connaît pas vraiment la fonction, vraisemblablement une chapelle, l’Hôtel Plamon, construit sur trois niveaux au XIVème siècle, qui constitue l’un des plus beaux exemples d’habitat urbain gothique.
Le nom de Sarlat évoque à lui seul les plaisirs gastronomiques et culturels. Sa réputation mondiale est liée à sa riche Histoire depuis le Moyen Age. L’évolution au cours des siècles lui a légué un patrimoine d’exception.
Sarlat est le premier secteur sauvegardé de France à avoir été restauré selon la loi Malraux de 1964. Son classement en tant que Ville d’Art et d’Histoire confirme sa grande qualité architecturale. Sarlat est aussi connue pour détenir la plus forte densité en monuments historiques et classés. Ses ruelles du Moyen Age et ses grandes places ensoleillées, particulièrement animées les jours de marchés, offrent un cadre de vie des plus agréables.
Depuis 1928, les cinéastes ont trouvé en ces lieux un décor authentique pour le tournage de films historiques. Les visites de ville proposées par l’Office de Tourisme permettent d’entrer dans l’Histoire de Sarlat et de découvrir les charmes de cette cité médiévale aux accents occitans.
Outre la présence d'un festival du film annuel, le patrimoine architectural du centre de Sarlat et de ses environs font de cette ville une des plus filmées de France. Elle est un lieu très prisé lorsqu'une reconstitution historique est nécessaire. Plus de 80 tournages se sont succédé dans la ville depuis 1945.
Parmi les films tournés à Sarlat, on note :
* Les Duellistes, de Ridley Scott,
* Jeanne d’Arc, de Luc Besson,
* Les Misérables, de Robert Hossein,
* La Fille de d'Artagnan, de Bertrand Tavernier.
Dans les Duellistes, la scène du duel final a été tournée au château de Commarque qui est situé en vallée de la Vézère entre Les_Eyzies, Montignac et Sarlat.
La ville de Sarlat a obtenu le classement exceptionnel de trois étoiles au Guide Michelin, à l’égal des plus belles cités d’Europe.
Non loin de là, je vais vous conduire au Château de Losse. Le château de Losse, sur la D706 à 5Km de Montignac-Lascaux, est un passage obligé entre les grottes de Lascaux et le Musée national de la Préhistoire aux Eyzies .
Un coin accueillant où les visiteurs posent pour savourer ces jardins de charme s'ouvre sur la campagne virgilienne et réserve la surprise d'un « knot garden » sur des gradins.
Les douves sèches sont plantées et aménagées pour la promenade qui peut se prolonger agréablement , au nord du château, dans le parc longeant la rivière.
La forteresse médiévale bâtie en à pic, domine la vallée de la Vézère. Elle est enserrée de murailles et bordée de douves profondes.
Un grand Logis Renaissance y a été édifié entre 1570 et 1576. Il renferme un exceptionnel décor et mobilier du 16e et 17e siècles.
Les jardins en terrasse et en les murs en sont l'écrin. Ils ont été labellisés « jardins remarquables » en 2004 par le Ministère de la Culture. Ils vous laisseront un souvenir de parfaite harmonie.
Dès le XIe siècle la famille de Losse venant de Flandres, s'est établie et a construit une place forte dans la Vallée de la Vézère. Leur présence est attestée depuis cette date dans le réseau féodal. Plus tard c'est au service des rois de France que les Losse se distinguent.
C'est à Jean II de Losse (1504-1580) que l'on doit l'insertion du Grand Logis et de sa terrasse Renaissance dans la forteresse.
Grand stratège et militaire, fidèle serviteur de la Couronne, après avoir été page de Francois I, il servit tous les fils de Catherine de Médicis : François II, Charles IX et Henri III et fut aussi tuteur du futur Henri IV. Cela lui valut l'attribution de fonctions et de charges ainsi que l'octroi de propriétés.
Il fut un familier de la Cour ou il vit la réalisation des nouveaux critères architecturaux.
Ainsi lorsqu'à la fin de sa carrière il revint en Périgord comme Lieutenant général gouverneur du Limousin et de la Guyenne, il souhaita mettre sa demeure ancestrale au goût du jour selon l'influence italienne, tout en gardant une sobriété et une modestie propres à ses racines provinciales.
De plus, fort de son expérience de défense des places fortes contre les troupes de Charles Quint, il eut le souci, en cette période troublée de guerres de religions et de troubles civils, d'adapter les fortifications médiévales.
Tel que nous le voyons, le château nous est parvenu inchangé depuis le XVIe exception faite des ravages du temps. A ce titre il a été classé « Monument historique » dés 1928.
Par un pont enjambant des douves profondes qui cernent les murs sur les trois cotés, l'on pénètre par le châtelet dans la cour d'honneur du château . Il est fait, comme nombre de demeures Périgourdines du XVIe , de différents volumes couverts d'imposantes toitures pentues.
Façe au Grand Logis l'on tombe sous le charme de cette demeure d'une grande élégance. Pour la décoration de la façade taillée dans un calcaire blond, le maître d'oeuvre a usé de tout l'alphabet décoratif classique de la Renaissance.
La grande et magnifique terrasse s'appuyant sur la falaise révèle, dans sa plénitude, toute la beauté de la vallée de la Vézère.
L'escalier d'apparat et les salles présentent également de remarquables ornements, tels cheminées et décors sculptés.
L'exceptionnel mobilier d'époque 16e et 17e des appartements fait l'admiration de tous les visiteurs. Il témoigne du cadre de vie de Jean II de Losse sous les derniers Valois et les premiers Bourbons.
Complété de tapisseries et de tableaux l'ensemble est parfaitement évocateur de l'esprit des lieux.
Les jardins de ce magnifique château ont été labellisés « jardin remarquable" en 2004. Ce site superbe surplombant la rivière est classé depuis 1932 et se visite à loisir selon le bon plaisir de chacun.
Le jardin est agencé en terrasse. Les chambres de verdure, dessinées telles qu'au 17e siècle, sont entourées de couloirs qui dictent un parcours labyrinthique à qui les entreprend.
Des fenêtres ouvrent sur les tracés de buis enserrant les floraisons et sur divers angles de vue du château. Un balcon datant du 16e siècle surplombe la délicieuse vue en aval de la rivière.
La Tonnelle chemin ombré et parfumé, prisé au 17e siècle, mène au chemin de ronde bordé de créneaux en topiaire et dont les murs sont tapissés de rosiers.
Un petit escalier donne accès au jardin bas. Dans le grand parterre, des romarins plantés en banquette renferment des lavandes taillées en chou. Le petit canal de la fontaine d'Apollon et de Vénus coule parmi les topiaires de diverses essences. Ainsi la vue, l'ouïe et l'odorat y sont comblés.
Un coin accueillant où vous pourrez vous poser pour savourer ces jardins de charme s'ouvre sur la campagne virgilienne et réserve la surprise d'un « knot garden » sur des gradins.
Les douves sèches sont plantées et aménagées pour la promenade qui peut se prolonger agréablement , au nord du château, dans le parc longeant la rivière.
Ce coin de Périgord renferme d'autres magnifiques jardins, comme ceux du Château de Losse que je viens de décrire ; je vais ici vous en donner les détails :
Vous pourrez aller flâner dans les Jardins du Château de Hautefort.
L'élégante silhouette du château de Hautefort se profile au sommet d'un plateau qui domine les vallées de la Beuze et de la Lourde, affluents de l'Auvéze. Le château est implanté sur un éperon rocheux autour duquel se blotti le charmant village de Hautefort. L'ancienne forteresse médiévale abandonne progressivement son appareil défensif au cours du 17ème siècle pour l'agrément d'une architecture ordonnancée.
Rare exemple de l'architecture classique en Dordogne, le château reflète le rang et la puissance des Marquis de Hautefort.
Le jardin à la française et le parc à l'anglaise contribuent à la renommée du domaine et au plaisir de sa visite. Les abords du château sont soulignés par des broderies de buis, des parterres bas ponctués d'arbustes taillés et d'allées rythmées de sculptures végétales... La particularité de ce jardin s'affirme par la présence des fleurs qui chaque année colorent différemment les parterres de buis.
D'ordinaire les châteaux classiques se construisent sur des plaines pour faciliter l'accès aux jardins attenants. Ici, les visiteurs les surplombent et profitent d'une vue exceptionnelle sur la campagne environnante.
Pas très loin de là, vous pourrez aussi admirer les Jardins du Manoir d'Eyrignac. Ces jardins à la française sont exceptionnels par leur originalité et leur architecture végétale hors du commun.
Recréés, il y a 40 ans dans l'esprit du 18ème siècle inspiré par l'Italie, ils sont considérés comme l'un des plus beaux jardins de France. Composés de charmes, d'ifs, de buis et de cyprès, ils sont magnifiques et différents à chaque saison.
La roseraie ajoute poésie et légèreté à l'ensemble des jardins. Les roses blanches se détachent sur un camaïeu de vert, le tout associé aux jeux d'eau des 5 bassins.
Ils ont obtenu le Grand Prix des Jardins de France décerné par la Demeure Historique, et ont 2 étoiles au Guide Vert Michelin.
Depuis 2004, les "Jardins du Manoir d'Eyrignac" ont le label de "Jardin Remarquable" attribué par le Ministère de la Culture.
Superficie : 10 hectares.
Enfin, les derniers que j'aimerais vous présenter sont les Jardins de Marqueyssac.
Site classé, les jardins romantiques et pittoresques de Marqueyssac offrent plus de 6 kilomètres de promenades ombragées, bordées de 150 000 buis centenaires taillés à la main, et agrémentées de belvédères, rocailles, parcours d'eau et théâtres de verdure.
Du Belvédère de la Dordogne, à 130 mètres au-dessus de la rivière, se déploie un point de vue exceptionnel sur l'ensemble de la vallée, ses châteaux et ses plus beaux villages de France.
Date de création : XIXe siècle, Superficie : 22 hectares.
Je tenais simplement à rajouter une chose : un grand bravo à tous les jardiniers qui entretiennent aussi somptueusement tous ces jardins, rien que pour notre plus grand plaisir au fil de nos balades.
Vous n'êtes pas fatigués ?? Moi si lol. Il est temps que je vous emmène vous reposer pour déguster d'excellentes spécialités de la région dans un restaurant gastronomique.
Lorsque l'on souhaite goûter aux bons produits de la ferme et aux plats typiques périgourdin, on se doit d'aller manger dans cette ferme auberge qui se nomme Lou Cantou (c'est près de Montignac).
Dès votre arrivée, l'accueil y est tout à fait remarquable. Si nous avons la chance de pouvoir manger dehors, nous bénéficierons d'un cadre buccolique agréable, abrité sous de somptueux platanes avec une petite touche romantique : une petite bougie que la propriétaire prend le soin d'éclairer à notre arrivée...
Le cadre est d'un calme reposant où il fait bon d'apprécier une cuisine d'exception. On entend le propriétaire faire chanter sa cuisine et ça en met déjà l'eau à la bouche !
A la simple vue des plats qui nous sont présentés, nos papilles se mettent déjà à frémir !
Divinement bon tout simplement !
Quant au service, tout est fait en sorte pour que votre diner se passe au mieux (très attentionné et disposé à répondre aux demandes).
A la simple vue des plats qui nous sont présentés, nos papilles se mettent déjà à frémir !
Très raffiné et divinement bon tout simplement !
Parfois, il faut attendre un peu entre les plats, mais dans un sens c'est très bien, car on prend vraiment le temps d'apprécier toutes les saveurs de chacun des plats (et de digérer par la même occasion ! ).
La petite anecdote que je voulais rajouter, c'est que si nous avons la joie de diner dehors sous las platanes, nous aurons l'occasion de faire connaissance de la mascotte de la maison : une belle chienne blanche et noire, qui n'attend qu'une seule chose : on lui lance un bout de bois, elle part comme une folle le récupérer, et le ramène à vos pieds. Trop mignon (mais je dois avouer que vous vous lassez avant elle mdrrrrr).
Enfin, une touche personnelle des propriétaires de ce magnifique endroit : après le café, la patronne fera le tour de chaque table afin de vous faire déguster une de ses meilleures eau-de-vie artisanale.
Maintenant, il est temps que je vous fasse découvrir le superbe hôtel que j'ai réservé, le Clos Roussillon.
Il s'agit d'un petit hôtel éloigné de la route, juste à la sortie de Vitrac, au calme complet, très agréable, avec une belle piscine, des chambres spacieuses et simplement décorées mais avec tout le confort.
L'accueil très agréable et la propreté irréprochable ! Il y a de belles balades pédestres à faire autour. Cet hôtel est très bien placé pour la visite du Périgord. Les propriétaires sont très sympathiques. Nous avons une superbe vue de Domme depuis l'hôtel.
Je suis certaine que vous allez apprécier cet endroit, car, en plus du très bon accueil qui nous est réservé, il est très agréable et très silencieux. Il est situé en campagne, il n'y a aucune circulation.
Depuis le balcon de votre chambre, vous pourrez admirer le magnifique parc où vous pourrez aller vous détendre si vous le souhaitez.
Le petit déjeuner est très copieux : vous pourrez le prendre sur la petite terrasse, vous verrez, c'est génial.
Bref, l'endroit est charmant avec sa piscine et sa vue apaisante. L'hôtel respire le calme et invite à la détente. Le service et l'accueil sont un des points fort de cet hôtel géré par un jeune couple attentionné et très sympathique.
Sa situation à Vitrac permet d'accéder très facilement à Sarlat (15-20 min) et offre de multiples possibilités d'activités (golf à proximité immédiate, canoë, visite de châteaux...).
Après une nuit bien reposante, un petit déjeuner très copieux, et un dernier au revoir à ce couple très sympa qui nous a reçus dans ce magnifique cadre, il est temps pour nous de reprendre la route (bien que l'on ait pas envie de quitter le Clos Roussillon ).
Je vais vous emmener visiter un lieu incontournable du coin qui est le Château des Milandes, château où Joséphine Baker, la chanteuse créole le loue, puis l'achète en 1947.
Le château des Milandes est situé sur la commune de Castelnaud-la-Chapelle, dans le département français de la Dordogne. Il est inscrit monument historique le 29 août 1986.
Bâti en 1489, il devient la demeure principale des seigneurs de Caumont, éminente famille de l'aristocratie française. Ils s'installent dans le château médiéval de Castelnaud.
L'austérité des lieux convainc le seigneur de François de Caumont de construire pour son épouse Claire de Cardaillac à construire une nouvelle bâtisse laissant entrer la lumière avec la création de fenêtres à meneaux couvert de vitraux. Il conserve malgré tout les structures architecturales du Moyen-Age telle que tourelles, escaliers à vis et gargouilles. Le château est habité tout au long du XVIème siècle.
Toits de lauzes, boiseries, larges fenêtres à meneaux et vitraux admirablement conservés constituent le charme architectural et esthétique du château. Les cheminées Renaissance côtoient les salles de bain Art-Déco, les gargouilles scrutent le jardin et ses magnolias centenaires.
Mais la conversion de la famille au protestantisme bousculera la sérénité de la "Belle au Bois Dormant". Le personnage emblématique de la famille vécut au château, Jacques Nompart de Caumont, descendant de François, séjourna de nombreuses fois au château. Il était un serviteur de François IV jusqu'en 1535.
La révolution sonne le glas des Caumont. Le château est laissé à l'abandon et vendu durant le XIXème siècle. Peu entretenu, il subit un incendie.
Un riche industriel rachète le château, et entreprend de faramineux travaux de 1900 à 1908 (comme la création de nouvelles tours, nouveaux logis, balcons romantiques), et création d'un parc à la française. Charles Claverie entreprend la création d'un chai et d'une ferme afin de faire de Milandes une demeure de rapport. Le chai surplombe la vallée. Son architecture est un mélange de Moyen-Age et de Renaissance.
Il est surtout connu pour avoir été la demeure de la chanteuse et meneuse de revue Joséphine Baker, qui le loue puis l’achète en 1947. Elle y vécut avec son mari de l'époque, Jo Bouillon. Elle y installa l'eau courante, l'électricité et le chauffage central.
Ce château est marqué à jamais par l'extraordinaire Joséphine Baker ; nous pouvons y découvrir une exposition entièrement consacrée à sa vie : statues en cire du musée Grévin, objets mythiques tels que la véritable ceinture de bananes, costumes de scène, documents inédits, nous plongent dans le fabuleux destin de Joséphine Baker.
Le château des Milandes, en Dordogne, est aujourd'hui aménagé en musée consacré à la formidable carrière et à la vie tumultueuse de Joséphine Baker qui vécut ici durant plus de vingt ans.
La chanteuse à la fameuse ceinture de bananes, une pièce que l'on peut voir exposée dans l'une des salles ouvertes au public, y avait créé un fabuleux complexe de loisirs, baptisé le « Village du monde ». Très engagée dans la lutte pour l'égalité et les droits de l'homme, la star mondialement connue avait réuni autour d'elle douze enfants adoptés dans différents pays, sa tribu « arc-en-ciel ». Mais l'histoire a mal fini…
Après le départ de son mari Jo Bouillon pour l'Argentine, Joséphine et les Milandes s'enfoncèrent alors lentement dans les sables mouvants de l'oubli. Morte en 1975, elle repose à Monaco.
Je vais arrêter ici ma balade dans ce magnifique Périgord Noir ; je pense avoir fait le tour des sites et lieux principaux de cette superbe région.
Il est évident qu'il y a encore plein d'endroits que je n'ai pas mentionnés, comme St Cyprien, Le Bugue avec son magnifique aquarium et son village à l'ancienne (village du Bournat), les jardins de l'Imaginaire, Terrasson, etc......encore plein de trésors que renferme cette région.
J'espère que vous aurez apprécié cette ballade autant que moi, et à bientôt de vous y retrouver.
Plein de gros bisouuuuuuuuuus à vous tous
Message de Redlight
bonjour victoria
alors la bravo tu m as vraiment donné l envi de venir dans ce coin qui me parait tres beua de par son architecture a flanc de montagnes, mais surtout de part c jardins magnifiques. En plus ce qui est bien c est q a chaque photos il y a du soleil lol. je re plus tards pour develloper un peu , mais sache que cela donne vraiment envi de passer un moment las bas .
bisoussssss
alors la bravo tu m as vraiment donné l envi de venir dans ce coin qui me parait tres beua de par son architecture a flanc de montagnes, mais surtout de part c jardins magnifiques. En plus ce qui est bien c est q a chaque photos il y a du soleil lol. je re plus tards pour develloper un peu , mais sache que cela donne vraiment envi de passer un moment las bas .
bisoussssss
Message de Roman
Merci beaucoup victoria pour ta belle description d'une ballade dans le Perigord
J'y suis deja passé en 2005 par Sarlat et nous avions adoré
Nous avons retrouvé la un atmosphere et des batiments style Moyen Age sur des belles terrasses ou nous avons pu gouter a la bonne cuisine francaise
Tes photos et paysages et chateaux sont d'une super beauté
JE relirai a nouveau tes recits si interessants
Bisous d'un tit indien
J'y suis deja passé en 2005 par Sarlat et nous avions adoré
Nous avons retrouvé la un atmosphere et des batiments style Moyen Age sur des belles terrasses ou nous avons pu gouter a la bonne cuisine francaise
Tes photos et paysages et chateaux sont d'une super beauté
JE relirai a nouveau tes recits si interessants
Bisous d'un tit indien
voyage
Vic ton ducumentaire est vraiment complet et bigrement interessant . ça donne envie de visiter , de découvrir et de gouter aux plats hummmm.
Bisous
Bisous
C_LUI- Messages : 27
Date d'inscription : 09/02/2012
Age : 71
Localisation : Lyon
Re: Balade dans le Périgord Noir
Merci beaucoup C_lui pour ton commentaire.
Viens visiter si tu le désires, la Dordogne, et plus particulièrement le Périgord Noir renferme mille et un trésors.
Je te servirais de guide si tu veux .
Bisouuus à toi
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