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La Normandie : entre tourisme et histoire

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La Normandie : entre tourisme et histoire Empty La Normandie : entre tourisme et histoire

Message  victoria Dim 3 Aoû - 9:54

Bonjour


30 Mai 2014, 6 h 10, nous voilà partis en route vers la Normandie.

Quoi de plus naturel pour une grande passionnée de la Seconde Guerre mondiale comme moi, de partir sur les traces des Alliés pour les commémorations du 70eme anniversaire de la libération de la France.

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Les commémorations liées à ce 70e anniversaire constituent de grands moments de mémoire partagée qui réuniront les Français de tous les territoires, ainsi que des ressortissants des États qui ont envoyé leurs soldats, sur le sol français, en 1944.

L'expression jour J (en anglais D Day), désigne actuellement le 6 juin 1944, jour où a débuté le débarquement allié en Normandie lors de la Seconde Guerre mondiale.

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Alors, comment ne pas être sur place en ce jour mémorable !

A 15 h 30, nous atteignons notre première destination, Barneville-Carteret.

Barneville-Carteret  est une commune française, située sur la Côte des Isles dans le département de la Manche en région Basse-Normandie, plus précisément dans la Presqu'île du Cotentin, et peuplée de 2 290 habitants.

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Elle résulte de la fusion en 1964 des deux stations balnéaires de Barneville-sur-Mer et de Carteret , dont le port offre des liaisons maritimes vers les îles Anglo-Normandes.

Situé à l'extrémité du Massif armoricain, le Cap de Carteret conserve les traces de la formation, sur les granites déformés et schistes métamorphiques du précambrien, de la chaîne hercynienne.

De Barneville à Saint-Jean-de-la-Rivière, le littoral est bordé de cordons dunaires et de marais arrière-littoraux.

Le bourg de Barneville-Carteret  s'étire autour de l'église Saint Germain d'Auxerre. Elle est de style roman et fut fortifiée au Moyen Âge, ce qui permettait de surveiller la côte. On y trouve les principaux commerces et services de la commune. Le centre du bourg est particulièrement animé le samedi jour de marché. On y retrouve les principales pêches et productions locales : poissons, crustacés, coquillages, fleurs, fruits, légumes…

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Je me dois de remercier mes filles pour cette halte à l'Hôtel des Isles à Barneville-Carteret, où de sublimes prestations étaient également prévues (c'était mon cadeau d'anniversaire de l'an passé).

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Parfums d'ailleurs, atmosphère de bord de mer, maison de caractère, l'Hôtel des Isles, les pieds sur la plage, ouvre un monde à part où les vacances sont un véritable havre de paix et de confort : bar et salon cosy, chambre à l'ambiance marine, moelleuses et lumineuses, dominent la Manche et le Cap Carteret.

La vue est magique et à couper le souffle. Boire le champagne sur les planches, face à la Manche, manger dans le cocon de la douceur de l'intérieur, tout n'est que lumière et délices.

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Vue sur la Manche depuis terrasse chambre hôtel

Ce 31 mai, après un solide et copieux petit-déjeuner , nous partons en direction de la Pointe de la Hague.

Nous avons décidé de suivre le littoral. Les haltes sont nombreuses, tant les paysages sont époustouflants.

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Le sentier du littoral ou sentier des douaniers propose un parcours de 80 km sur le territoire de la Hague.

Entre terre et mer, on longe le littoral haguais. Parfois escarpé, parfois vallonné et riche de paysages grandioses à  couper le souffle. Le dépaysement est total.

La première halte s'effectue à Flamanville.

La centrale nucléaire, également appelé Centre Nucléaire de Production d’Électricité (CNPE) de Flamanville, est située sur la commune de Flamanville (Manche), près des Pieux, sur la côte ouest de la péninsule du Cotentin. Construite au pied d'une falaise granitique haute de 70 mètres, à 25 km au sud-ouest de Cherbourg.

Le site s’étend sur 120 hectares, dont la moitié a été gagnée sur le domaine maritime. Une digue de 950 mètres de long et une jetée de 300 mètres protègent les installations.

Avec près de 300 km, le sentier littoral ou sentier des douaniers marque la visite en Cotentin de tous les promeneurs.

A l’Ouest, les falaises granitiques de La Hague dominent dunes et plages. Les sites y sont grandioses et sauvages à l’image du Nez de Jobourg.

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A l’Est, le vaste plateau du Val de Saire s’enfonce doucement dans la mer en alternant plages, pointes et criques. Les différents caps  de Carteret, de la Hague, de Flamanville, de Fermanville... offrent une succession de panoramas et de paysages naturels préservés.

A l'intérieur, d'autres sentiers pédestres ludiques, permettent aux familles de partir à la découverte du patrimoine et du terroir, du bocage et de l'arrière pays.

Que le soleil brille, qu'il pleuve ou qu'il vente, le spectacle sera toujours une rencontre pure et simple avec la puissance des éléments et la beauté de la nature. En empruntant le sentier des douaniers, le promeneur voit la nature se décliner sous toutes ses formes.

Les paysages dessinés par les vents et les vagues vont de dunes en falaises et de landes en plages de galets. Le bout du monde est ainsi fait.....

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Plus au nord, Port Diélette.

Diélette est le port de la commune de Flamanville, situé à l'extrémité nord de celle-ci. Il s'agit d'un ancien village de pêcheurs typique.

Inauguré en 1997, un nouveau port nommé Port-Diélette a été adjoint à l'ancien petit port de pêche. Port-Diélette est partagé entre les communes de Flamanville et Tréauville.

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Situé face aux îles Anglo-Normandes, le port de Diélette bénéficie d'un accès quasi permanent. Situé dans un cadre naturel préservé, c'est une escale privilégiée des plaisanciers qui passent le Raz-Blanchard ou qui souhaitent profiter de la quiétude du site.

Fortement tourné vers la plaisance, le port de Diélette est équipé d'une marina de 420 places sur cat-way dont 70 places visiteurs.

En avançant vers La Hague, nous passons par un endroit incontournable, les dunes de Biville. Même si celles-ci paraissent un peu austères, lorsque nous y sommes tout change, on se sent au bout du monde, loin de tout.  C'est un endroit paisible où il fait bon se promener,  pas de voitures dans les dunes, il y a des parkings, après c'est la marche à pieds avec cette odeur si particulière inexpliquable, avec pour fond la mer.

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Nous continuons notre promenade vers Herquemoulin 13 Vents : quel nom original ! En bordure de route, un emplacement pour laisser la voiture, et on en prend encore plein les yeux.

Devant nous s'offre une nouvelle fois un paysage époustouflant.

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Le sentier que je décide d'emprunter, et qui m'emmène sur une grande plage de galets, me permets de découvrir une magnifique cascade qui va se jeter dans la mer.

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A quelques mètres de là, on se doit de s'arrêter au point de vue d'Herqueville.

Une fois arrivés sur les falaises, en fait, nous sommes comme sur une montagne, il n'y a pas de véritables flanc de falaise, je pense plutôt aux courbes d'une collines.
Pourtant, nous sommes perchés bien haut, à savoir, 128 mètres ! !

De là, nous pouvons découvrir l' Anse des Moulinets, un océan calme, aux eaux d'un bleu turquoise, quelques bateaux qui passent au loin.

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Le cap de la Hague, la pointe la plus septentrionale du Cotentin, connue pour ses mythiques brumes et tempêtes, se révèle à la belle saison un endroit d'une rare beauté. Il parait que ce bout de terre entouré d'eau de toutes parts est encore plus beau par mauvais temps.

Le vent et l'eau ont raboté de plus de 120 mètres, des montagnes qui ont culminé à plus de 8 000 mètres. La grosse roche ronde de la baie du Culerond, la bien nommée, serait ainsi la doyenne du continent.

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On l'aperçoit au cours de la balade entre le village d'Auderville et le nez de Jobourg, qui démarre à la pointe Goury, la plus avancée de Normandie. Pas étonnant qu'on y ait planté, à quelques centaines de mètres dans la mer, un phare dont l'éclat porte au-delà d'Aurigny, l'île anglo-normande.

La commune d'Auderville est située à la pointe de la Hague, longée par le Raz Blanchard, l'un des plus forts courants de marée du monde. Il doit son nom à la blancheur de ses vagues coupées dans leur mouvement par les forts courants dus aux hauts fonds entre le cap de la Hague et les îles Anglo-Normandes. Ces courants, pouvant atteindre la vitesse de 10 noeuds par grande marée, sont les plus forts d'Europe et rendent la navigation très difficile.

Goury et son phare, les petits murets si caractéristiques confèrent à la Hague l'appellation de Petite d'Irlande, sans oublier la croix dressée en mémoire du naufrage du Vendémiaire.

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Alors que 27 navires aient sombré dans les parages, la construction d'un phare fut mise à l'étude. Le chantier débuta en 1834, et se termina 4 ans après. Cette tour de granit , haute de 48 mètres, sert de support à une lanterne qui a une portée de 25 kms.

En 1940, le phare fut occupé par les Allemands. Il resta éteint jusqu'au 1er Juillet 1944, date de sa libération.

Il est temps maintenant de quitter ce lieu magique, et de rejoindre notre location à Saint-Pair-sur-Mer.

Saint-Pair-sur-Mer est une commune française située dans le département de la Manche en région Basse-Normandie.

C'est une petite ville située dans la baie du mont Saint-Michel, à 3,5 km au sud de Granville (la "Monaco du Nord" , face aux îles Chausey). Par beau temps, il est possible de voir la côte bretonne et par n'importe quel temps les îles Chausey.

Idéalement située dans la baie du Mont St -Michel, et toute proche des îles Anglo-Normandes, Jersey et Guernesey, Saint-Pair-sur-Mer offre au touriste les joies et les charmes de la mer à la campagne ; un lieu approprié pour des vacances réussies.

L'arrivée à notre location me ravit totalement : beaucoup de verdure, des lapins qui courent dans tous les sens, des fleurs, et une maison très spacieuse.

Ce 1er juin, nous nous dirigeons vers un haut lieu chargé d'histoire : Ste Mère Eglise.

Sainte-Mère-Église est une commune française, chef-lieu de canton du département de la Manche, dans la région Basse-Normandie.

Elle est le point de départ idéal pour découvrir les plages du débarquement et plus particulièrement Utah Beach à Sainte-Marie du Mont. Située à une dizaine de kilomètres de Carentan, elle reste marquée par l’histoire de la bataille de Normandie et plus précisément par le débarquement de Normandie.

Avec Utah Beach, Sainte-Mère Eglise fut l’une des deux zones de débarquement aérien. En effet, les forces alliées de la 82e et 101e Airborne débarquent autour de Sainte-Mère-Eglise le 5 juin 1944.

Sainte-Mère-Eglise et ses alentours constituent une zone stratégique le long de la route nationale reliant Cherbourg à Paris, au croisement de 5 départementales.

Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, la 82e Division Aéroportée était en difficulté pour faire sauter les ponts sur la douve et établir la ligne de défense comme prévu. L’inondation à cause des rivières était pire que prévue. Sainte-Mère-Eglise était le point clé d’une ligne de défense le long de la route vers Omaha beach.

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Lors de ce débarquement en Normandie, 30 hommes se posèrent dans la commune de Ste Mère Eglise, dont 20 sur la place de l’église. Les allemands se précipitèrent et la bataille fit rage pendant deux jours. Les forces américaines furent soumises à rude épreuve.  Les alliés furent contraints de défendre plusieurs endroits, notamment aux ponts de la Fière et de Chef-du-Pont. A partir du 7 juin à midi, le renfort de troupes débarquées à Utah Beach était là pour dégager Sainte-Mère-Eglise.

Sainte-Mère-Eglise rend hommage chaque année à ses libérateurs, dont John Steele, le célèbre parachutiste. La reconnaissance est omni présente dans la ville. De nombreuses plaques et monuments sont érigés en hommage aux libérateurs tout comme la borne 0, face à la mairie, symbole du point de départ de la voie de la liberté. Tous les ans, la commune célèbre l’anniversaire de sa libération.

Sainte-Mère-Eglise fut la première ville normande libérée par les Alliés.

Histoire de John Steele :

Le soldat John Steele, de la 82e division, fut atteint par un éclat d’obus peu après avoir sauté en parachute. Il ne pouvait plus contrôler sa jambe et atterrit sur le clocher de l’église vers 4h00 du matin.

Au sol, la bataille faisait rage. John Steele resta deux heures et demie accroché au clocher de l’église.

Après avoir tenté de se dégager à l’aide d’un couteau, il fit tomber son arme, et décida de faire le mort pour éviter d’être la cible des allemands. Il finit par être décroché par un soldat du nom de Rudolf May. Il fut soigné et fait prisonnier par les allemands.

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John Steele réussit à s’échapper 3 jours plus tard pour rejoindre les alliés et fut transféré vers un hôpital d’Angleterre.

John Steele participa ensuite à la libération des Pays-Bas, à la bataille des Ardennes près de Reims, et arriva dans la zone de Frankfurt (Allemagne) pour terminer la Seconde Guerre Mondiale. Il fut ensuite réassigné à la 17e division aéroportée et prit le bateau à Marseille pour rentrer aux Etats-Unis afin de retrouver une "vie normale" , en septembre 1945.

Le 18 juin 1940, au cours de la bataille de France, les Allemands font leur entrée dans le bourg et placent sur la mairie un immense drapeau à croix gammée. L'occupation va durer près de quatre ans à Saint-Mère-Église.

Bientôt des affiches annoncent l'exécution de patriotes coupables d'avoir voulu gagner l'Angleterre en bateau.

Le 5 juin 1944 à 23 heures, un incendie se déclare dans un bâtiment en face de la place de l'église. Les pompiers et la population tentent de maîtriser l'incendie en se passant des seaux de mains en mains, surveillés par une cinquantaine de soldats allemands armés de fusils. C'est dans ce contexte que des parachutistes américains atterrissent par erreur dans le village.

Les Allemands tirent sur les parachutistes qui s'abattent sur le sol, l'un d'eux se dirige vers l'incendie. L'un des parachutistes, John Steele, est emporté par son parachute sur le clocher de l'église où il reste accroché deux heures10, pendant que les combats font rage en dessous de lui. Les parachutistes qui tombent dans les tilleuls bordant la place ou qui y restent accrochés seront tous tués.

La prise de contrôle de la ville, à 4 h 30, est dévolue à la 82e division aéroportée. Sainte-Mère-Église est la première ville de France libérée par les airs.

Bientôt des renforts venus d'Utah Beach convergent vers Sainte-Mère-Église. La ville sera pilonnée par l'artillerie allemande les 6 et 7 juin occasionnant de nombreuses pertes civiles et militaires.

Le 1er août 1944, la 2e DB du général Leclerc débarque à Utah Beach, traverse la ville, chaleureusement accueillie par la population, puis se dirige sur Avranches pour soutenir la percée.

En 1962, la première pierre du musée des troupes aéroportées est posée.

Les commémorations liées au 70e anniversaire de la libération de la France constituent de grands moments de mémoire partagée qui réunissent les Français de tous les territoires, ainsi que les ressortissants des États qui ont envoyé leurs soldats, sur notre sol, en 1944.

Ce qui m'a frappé le plus en arrivant à Ste-Mère-Eglise, c'est de croiser tus ces gens (hommes, femmes de tout âge), habillés en tenue militaire, avec les jeeps, et autres engins militaires. On se serait cru, une nouvelle fois, en plein débarquement.

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Anglais, Français, Américains, etc, tous sont là pour fêter la libération du sol français des nazis, mais aussi pour rappeler les milliers de morts qui ont perdu la vie lors du débarquement du D Day.

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Afin de mieux comprendre comment se sont déroulées ces opérations ce 6 Juin 1944, nous nous dirigeons vers le Musée Airborne.

Le musée Airborne est un musée français consacré à la mémoire des parachutistes américains qui furent largués lors du début du débarquement allié en Normandie en juin 1944. Il se trouve à Sainte-Mère-Église, dans la Manche.

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Entrée du Musée

Complété par de nouvelles présentations, des films originaux et des scénographies régulièrement renouvelées, le musée Airborne connait un succès croissant. L'Airborne Museum est le premier lieu de visite de la Manche concernant la Seconde Guerre mondiale.

En 50 ans d’existence, le Musée Airborne est devenu le plus grand musée d’Europe consacré aux parachutistes américains des 82ème et 101ème divisions aéroportées engagés en Normandie dans le cadre de l’Opération Overlord de Juin 1944.

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Ce musée propose un parcours  permettant de comprendre et ressentir les événements du Jour-J ainsi que ceux de la Bataille de Normandie. Des objets authentiques,ont été offerts par des vétérans américains, quatre avions ayant participé aux opérations et un film retracent le parcours des parachutistes dans la région.

Le Musée Airborne se compose de trois bâtiments.

Un premier bâtiment en forme de parachute abritant un authentique planeur de type Waco le dernier exemplaire en France. Le musée est construit à l'endroit même de la maison détruite par l'incendie dans la nuit du 5 juin comme cela est relaté dans le célèbre film Le Jour le plus long. À l'intérieur du bâtiment, il y a une grande variété d'articles à voir, liés aux temps de guerre et donnés par les anciens combattants, leurs familles ou par les habitants locaux.

Le nouveau bâtiment nommé "Opération Neptune" permet l'embarquement dans un avion C-47 en Angleterre, puis un atterrissage sur la place de Sainte-Mère-Eglise, et enfin, la participation à la prise des ponts et à la Bataille des Haies pour reconquérir la Liberté.

Ce musée, extrêmement bien fait, permet au visiteur d'apprécier les armes utilisées par les unités aéroportées américaines au cours de la Seconde Guerre mondiale. Le musée de Sainte-Mère-Église est consacré aux parachutistes américains, ainsi qu'à leur rôle dans le débarquement en Normandie. La collection possède un avion de transport de soldats Douglas C-47 (également connu sous le nom de « Skytrain ») à la réputation largement méritée, ainsi qu'un planeur Waco que l'on ne trouvera nulle part ailleurs en France.

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Avion C-47
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Planeur Waco
Depuis son ouverture, le musée n'a cessé de recevoir de la part des vétérans des objets de guerre qui retracent leurs expériences individuelles à ce moment le plus important de la guerre, et qui confèrent au musée une dimension humaine profondément émouvante.

En juin 2014, une annexe du musée a ouvert ses portes. Elle permet aux visiteurs d'approfondir leurs connaissances sur les batailles historiques menées par les parachutistes américains suite au débarquement en Normandie.

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Le décor moderne mis en scène dans un espace dédié permet quasiment aux visiteurs de partager l'intimité de ces parachutistes américains lors d’un vol au-dessus de la Manche ou confinés dans la cabine d'un avion C-47 par exemple. Un avion légendaire d'entraînement et de reconnaissance connu sous le nom de Piper Cub occupe une place privilégiée dans le hall de l'annexe.

Afin de clôturer cette journée riche en émotion, nous nous dirigeons vers le cimetière Américain de Colleville sur Mer.

Le cimetière américain de Colleville sur Mer est situé au sommet de la falaise dominant la célèbre plage d’Omaha Beach. Nul n’entre dans le cimetière de Colleville par hasard, il faut en faire la démarche volontaire. Le visiteur se prépare pour aborder attentif et recueilli un morceau des États-Unis en France.

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Vue sur la plage d'Omaha Beach

Au-delà du Bâtiment de Réception, se trouve un magnifique Mémorial en demi-cercle au centre duquel une statue de bronze représente “l’Esprit de la jeunesse américaine s’élevant des flots”. Dans le prolongement du bassin où se reflète le Mémorial s’étire l’allée centrale desservant les 10 carrés de tombes où reposent 9 387 soldats dont 4 femmes et 307 inconnus.

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Les croix sont toutes orientées à l’Ouest, vers le pays natal. L’alignement parfait des tombes sur la pelouse vert émeraude merveilleusement entretenue et l’omniprésence de la mer inspirent un sentiment inoubliable de paix et de sérénité. À la croisée des allées principales disposées en forme de croix latine, la Chapelle abrite un autel de marbre noir portant l’inscription : “Je leur donne la vie éternelle et ils ne périront jamais”. Dans le Jardin du souvenir, derrière le Mémorial, les noms de 1 557 disparus dans la région sont gravés sur un mur en arc de cercle.

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Ce petit havre de verdure invite au recueillement et au souvenir. Le Normandy American Cemetery est entretenu par l’American Battle Monuments Commission (ABMC), agence indépendante créée par le Congrès des États-Unis en 1923 et rattachée au pouvoir exécutif américain. L’ABMC a pour mission de conserver la mémoire des sacrifices et des exploits des Forces Militaires Américaines là où elles servirent en construisant et entretenant à l’étranger les cimetières militaires et les mémoriaux américains.

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Le lendemain, nous partons visiter a ville de Carentan.

La commune de Carentan est située dans  les marais. Elle est considérée comme un point de passage unique et très stratégique. C’est pourquoi les alliés ont voulu conquérir Carentan très rapidement.

Hauts lieux du débarquement en 1944, les communes de Sainte-Mère-Eglise et Carentan restent marquées par leur passé. Juin 1944 a laissé de nombreuses traces sur ces deux villes dont le patrimoine garde les cicatrices des combats de la seconde guerre mondiale. Aujourd’hui de nombreux sites témoignent de cet épisode marquant de la bataille de Normandie et rendent hommage aux libérateurs… A travers des visites commentées, des musées et autres lieux de visites, le touriste peut découvrir ou redécouvrir l’histoire du débarquement des alliés en Normandie, et plus précisément à Sainte-Mère-Eglise, Utah Beach, et Carentan.

Le 6 juin 1944, les sirènes, les alarmes, la ronde des avions, les tirs des défenses allemandes laissent peu de répit au carentanais. Peu après minuit, un ronronnement inhabituel se dirigeant vers la baie des Veys se fit entendre. Dans le ciel : des avions transporteurs remorquant des planeurs, des parachutistes se balançant au dessus des marais affolèrent les allemands.

Vers 4h30,  les premiers bombardements alliés commencèrent au-dessus de la ville.  Le but était de détruire la voie ferrée et tous les ponts, notamment sur la N13. Le 501st régiment de la 101ème Airborne avait pris position de l’écluse de la Barquette sous le commandement du colonel Johnson, position difficile à tenir.

La nuit suivante, de nouveaux bombardements de l’artillerie marine occasionnèrent la destruction de plusieurs immeubles auparavant évacués.

La journée du 8 juin 44 fut un peu plus calme mais guère rassurante pour les habitants.

Le 9 juin 1944, l’artillerie américaine arrosa les quartiers du Haut Dick, du port et de l’église. Les canons allemands basés à Rougeval ripostèrent. Il n’y eut pas de victimes car les habitants étaient restés blottis toute la journée dans leurs caves.

Dans la nuit du 9 au 10 juin 1944, ils réussirent à se frayer un chemin jusqu’aux Ponts Douve à seulement 2 km de Carentan, position-clé pour l’armée américaine. Le seul accès possible jusqu’à la ville était la N13 dont la chaussée dominait les marais inondés, n’offrant aucune protection. Il y avait 4 ponts à franchir. Grâce à l’aide de l’artillerie américaine, les GIs et le colonel Cole réussirent à passer les ponts.

Les Allemands avaient reçu l’ordre de tenir coûte que coûte. Il y eut de sévères pertes des deux côtés. Les adversaires étaient si proches les uns des autres qu’ils s’entendaient parler et manœuvrer la culasse de leurs armes. Partout il y avait des morts et des blessés appelant à l’aide. Le colonel Cole décida d’en finir. Sous le couvert d’un écran de fumée, il commanda l’assaut. Les GIs retranchés contre la haie des jardins et dans un  "Carré de Choux"  reçurent l’ordre. Ils se ruèrent en poussant des cris de guerre, chargèrent furieusement à la baïonnette, se battirent au corps à corps et au poignard, et bousculèrent l’ennemi au delà du village de Pommenauque.

Après plusieurs tentatives de contre-attaque et devant la résistance des américains, les Allemands abandonnèrent complètement le secteur. Le 502ème trop épuisé, ne put continuer la progression, le 506ème s’en chargea.

Le 10 Juin 1944, la ville de Carentan est à nouveau soumise à de violents tirs d’artillerie. Les fusillades et rafales de mitrailleuses se rapprochent et se précisent du côté de Saint-Hilaire et de Saint-Côme-du-Mont.

Le 327ème Régiment de Planeurs et le 401ème planeurs franchirent le chenal à Brévands sans trop de résistance, puis la passerelle sur la Taute à Saint-Hilaire, reconstruite avec les moyens du bord.

Le 11 juin 1944, l’artillerie américaine se déchaine. Le clocher et le chœur de l’église sont atteints, l’usine Gloria flambe, ainsi que des maisons, rue Holgate. Le bruit de la bataille se fait intense.
Le 506ème resté près de Saint-Côme-du-Mont poussa jusqu’à la ligne de chemin de fer de Carteret, gagna la route d’Auvers puis celle de Périers et jusqu’à La Billonnerie où ils retrouvèrent le 501ème Régiment.

A l’aube du 12 juin 1944, d’importantes forces convergèrent vers Carentan. Dans la nuit, les Allemands avaient battu en retraite. Le Général Taylor et le colonel Harper pénétrèrent dans la cité.

Après 6 jours de furieux combats et la perte de la moitié de ses effectifs, la 101ème Airborne Division, avec la prise de Carentan, ouvrait à l’armée américaine la glorieuse route de la Victoire.

La visite historique de la ville étant terminée, nous partons faire une petite escale à Isigny-sur-Mer.

Isigny-sur-Mer est une commune française, située dans le département du Calvados en région Basse-Normandie.

Ville d'histoire et de tradition gastronomique située au coeur des plages du débarquement, Isigny-sur-mer est également connue pour l'histoire de son port, la vache Normande, la crème et le beurre d'Isigny, l'huître et la pomme mais aussi pour ses caramels !

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Les caramels d'Isigny produisent environ 70 variétés de caramels tendres en forme pâtissier ou papillote. Ils sont trop bons, je vous l'assure  Very Happy

Quelques kilomètres plus loin, nous arrivons à Utah Beach.

La plage d' Utah Beach est la plage située le plus à l'Ouest de la zone de débarquement composée de dunes de sable et de 4 passages permettant de s'enfoncer dans l'intérieur des terres.

C'est aussi la seule plage qui se situe dans le département de la Manche. Elle s'étend sur 5 kms et elle est divisée en 3 secteurs : Tare Green, Uncle Red et Victor.

Elle est confié au 7ème corps d'armée américaine du général Collins comprenant la 4ème division d'infanterie américaine du général Barton.

Utah Beach est le nom de code donné par les alliés à la plage de la Madeleine, à Sainte-Marie-du-Mont.

Cette plage, première zone de débarquement a été voulue par le Général anglais Montgomery.

Utah Beach est la plus à l’ouest des 5 plages du débarquement et elle englobe la partie du littoral du département de la Manche allant de St Germain de Varreville à la rive gauche de l’estuaire de la Vire. Il était prévu que les alliés y débarquent en même temps qu’à Omaha Beach, plage située à 15 km à l’est.

Le 6 juin 1944, dans la nuit, vers 3h du matin, 9 bataillons de la 4e Division d’Infanterie étaient transbordés pour arriver à 18 km au large, loin des batteries allemandes. Avec des creux de 12 mètres, les hommes avaient du mal à passer d’un navire à l’autre.

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A 4 heures 30, ce même jour, commença le débarquement sur la plage de la Madeleine, à Sainte-Marie-du-Mont. 22000 hommes et 1800 véhicules foulèrent le sol du Cotentin et établirent la liaison entre Utah et Sainte-Mère….

L’heure du débarquement en Normandie était fixée à 6h30, juste après la marée basse pour permettre aux équipes de démolition de nettoyer les plages de tous les obstacles. A 6h30 du matin, le 8ème régiment de la 4ème division du Général Barton, épaulé par des chars amphibies arrivèrent.

Derrière Utah, 7 points d’appui allemands et 20 batteries s’étendaient le long de la côte. Le blockaus W5  qui gardait la route vers Sainte-Marie du-Mont essuyait une pluie de bombes. A 300 mètres du rivage, les commandants des unités lancèrent des signaux de fumée pour faire cesser les bombardements alliés. Ce qui sema le trouble et rétablit le calme.

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A 6h31, 10 péniches déposèrent 300 hommes à 100 mètres des plages. Le calme régnait. Les allemands étaient sous le choc, ils ne s’attendaient pas à un débarquement sur cette zone. Un violent courant avait fait dévier les alliés à 2 km au sud de la zone de débarquement prévue. Douze énormes engins sortaient de l’eau, et 16 autres pataugeaient au loin sous le regard abasourdi des allemands.

Le blockaus W5 fut détruit par 600 hommes menés par le Général Théodore Roosevelt, fils ainé de l’ancien président et cousin de l’actuel.

30 000 hommes et  3500 véhicules débarquèrent sur une zone décalée de 2 km par rapport à la zone prévue. Ils commencèrent ici.

Quand les allemands se tournèrent vers cette plage, les choses avaient déjà bien avancé. 1h après les premiers débarquements, le terrain était nettoyé. 2h plus tard, les chars avaient franchi le Mur de l’Atlantique et se développaient sur un front de 3km . Les blockaus tombaient un à un.

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Hérissons déposés par les allemands pour empêcher les blindés alliés d'avancer

A la fin de la journée, 23 250 hommes avaient débarqué en Normandie. Les pertes s’estimaient à 197 morts et 60 portés disparus, soit 10 fois moins que ce que l’on craignait.

Aujourd'hui, autour du musée du Débarquement d’Utah Beach, de nombreux monuments ont été édifiés à la gloire des diverses unités ayant pris part au Débarquement, notamment les 90ème et 4ème divisions.

En se promenant, nous pouvons faire de supers rencontres (voir photos ci-dessous)

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La Normandie : entre tourisme et histoire Img_0111

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons à La Cambe visiter le cimetière militaire allemand.

Le cimetière militaire de La Cambe se trouve à proximité de la plage d'Omaha Beach. Avec près de 21 200 tombes, c'est le plus grand et le plus célèbre cimetière militaire allemand en Normandie. Contrairement aux cimetières militaires des Alliés, il est d'un style simple et sobre, ce qui crée un sentiment de sérénité invitant les visiteurs à vivre en paix.

Le cimetière militaire allemand de La Cambe fut inauguré le 21 septembre 1961.

Chaque tombe est une exhortation à la paix. En effet, un Jardin de la Paix a été aménagé entre le cimetière et la route nationale (R.N. 13). Plus que mille arbres, portant chacun sur une petite plaque le nom de son parrain donateur, forment avec le cimetière voisin un ensemble unique au monde.

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La plupart des victimes de guerre qui reposent ici sont tombées entre le 6 juin et le 20 août 1944.

Beaucoup de ces soldats étaient encore très jeunes  : ils n'avaient que 18,19 ou 20 ans. Ils sont morts lors du débarquement des Alliés et des combats qui lui ont succédé. Le Service Américain des Sépultures Militaires inhuma les soldats allemands et américains dans deux grands terrains adjacents.

Parmi les six cimetières militaires allemands situés en Normandie, celui de La Cambe, qui compte 21 200 tombes, est le plus grand et le plus célèbre. Les autres cimetières militaires allemands (par ordre d'importance) sont situés à : Champigny-la-Futelaye/Saint-André-de-l’Eure, Mont de Huisnes, Marigny, Orglandes et Saint-Désir-de-Lisieux. Au total, 80 000 soldats allemands reposent en Normandie. Parmi eux, certains sont décédés avant la Bataille de Normandie, et d'autres à la suite de celle-ci après avoir été faits prisonniers.

Le cimetière de La Cambe date de l'été 1944, lorsque l'armée américaine décida de faire du champ de bataille situé à proximité du village deux cimetières temporaires, l'un réservé aux soldats américains et l'autre, aux soldats allemands.

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Après la guerre, la Commission américaine des monuments de guerre prit la décision de rassembler les dépouilles des soldats américains dans le cimetière de Saint-Laurent-sur-Mer.

En 1950, l'administration des cimetières allemands fut confiée au Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge (service pour l’entretien des sépultures militaires allemandes), une association privée à visée humanitaire. La République fédérale d'Allemagne lui confia la tâche de veiller à l'entretien de l'ensemble des cimetières allemands à l'étranger, avec pour mot d'ordre  "la réconciliation par-dessus les tombes"  ( "Versöhnung über den Gräbern" ). En 2009, 1 200 érables ont été plantés pour créer un Jardin de la Paix, financé par de nombreux pays.

Tout comme les autres cimetières militaires allemands des deux guerres mondiales, celui de La Cambe reflète le statut du pays vaincu.

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En effet, contrairement aux cimetières des Alliés, les croix et les stèles sont de couleurs sombres, conformément à ce qui avait été établi lors du Traité de Versailles en 1919 pour les cimetières de la Première Guerre mondiale.

Le cadre bucolique offert par ce cimetière invite les visiteurs à vivre en paix.

Ce 3 Juin 2014, nous partons visiter Saint-Vaast-la-Hougue.

Saint-Vaast-la-Hougue est une petite ville française, située dans le département de la Manche et la région de Basse-Normandie.

Beaucoup de choses sont à voir à Saint-Vaast (parcs à huîtres, la tour, l'église), mais également le Port.

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Situé au cœur de Saint-Vaast-la-Hougue, le port est avant tout un port de pêche mais aussi une station balnéaire présentant un patrimoine architectural et historique remarquable.

Il est le 3ème plus grand port de la Manche.

Port de plaisance et de pêche, il est protégé des vents d'Ouest par une longue jetée, il offre une place de choix aux pêcheurs.

Depuis des siècles, l'activité de la pêche est prépondérante dans le Val de Saire.

Le port de Saint-Vaast-la-Hougue offre 760 places et 80 places visiteurs.

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Soucieux de la qualité de l'environnement, le port de Saint-Vaast-la-Hougue, est labellisé par le Pavillon Bleu et le Trophée de l'Escale.

Suivez-moi, nous allons embarquer dans très peu de temps  Very Happy . Nous allons aller visiter l'île de Tatihou qui se trouve non loin de Saint-Vaast.

À environ un kilomètre de la côte, l'île de Tatihou fait partie de la commune. Elle est accessible à pied à marée basse et un bateau amphibie assure une liaison régulière avec le port. Une tour y a été érigée en 1694 par Benjamin de Combes, élève de Vauban.

Nous allons prendre le bateau amphibie.

Cet environnement original est une véritable invitation à se laisser surprendre.

Petit bout de terre où se mêlent un patrimoine culturel exceptionnel et une nature préservée, Tatihou tient son joli nom des Vikings qui peuplèrent la Normandie. Port de départ des troupes de Guillaume Le Conquérant avant la conquête de l'Angleterre, Saint-Vaast est entré dans l'histoire lors de la bataille de La Hougue en 1692.

La petite île de Tatihou, véritable paradis ornithologique, se transforme en presqu'île à marée basse, toujours accessible en véhicule amphibie.

Adorable et charmante, elle est dominée par la tour Vauban et ses fortifications.

Murs en granit et toits en schiste des habitations se fondent en harmonie dans les couleurs du littoral, de ses dunes et de ses rochers lacérés par les embruns.

Sur le continent, les randonneurs peuvent trouver des dizaines de kilomètres incomparables entre les chemins qui serpentent dans le bocage et l'incontournable sentier des douaniers qui s'étend de Saint-Vaast à l'anse de Brick.

Ce petit bout de terre situé sur la côte est du Cotentin, l’Ile Tatihou est dominée par la silhouette massive de la Tour Vauban, sentinelle de pierres et joyau de l’architecture militaire côtière, édifiée sur les plans de l’ingénieur Vauban.

A quelques encablures, de l’autre côté de la baie de Saint-Vaast, la tour de la Hougue, perchée sur son promontoire, la renforce pour protéger cette belle rade que Vauban définissait comme "la meilleure et la plus sûre du royaume".

Depuis le 7 juillet 2008, ces deux tours sont classées au patrimoine mondial de l’Unesco.

L’île Tatihou, au large du petit port de Saint-Vaast-la-Hougue et à deux pas de Barfleur, est le domaine privilégié des oiseaux marins, des passionnés d’histoire, de nature et d’environnement. On peut y découvrir le musée maritime, les jardins et l’atelier de charpente navale où sont restaurés les bateaux traditionnels.

Le musée maritime, ouvert en 1992, il a été  créé pour accueillir le mobilier archéologique provenant des épaves de la Hougue (bataille de mai-juin 1692). A ce titre, il est inscrit sur la liste des musées contrôlés par la Direction des Musées de France depuis novembre 1991.

Le jardin maritime, le plus grand des trois jardins de l’île, regroupe, à l’abri des murs, des espèces endémiques de la Manche Atlantique.

Enfin, la réserve ornithologique, vaste de trois hectares, permet, d'avril à juillet, d'y croiser des oiseaux nicheurs, des limicoles…

La Tour Vauban, qui domine l'île fur construite en 1694.

Au milieu du XVIe siècle, à l’époque où une ferme manoir était située au centre de l’île, il existait aussi une tour, située peut-être à l’emplacement de la tour actuelle. Elle possédait quelques canons (couleuvrines) et constituait une défense contre les éventuelles ”descentes” de troupes anglaises. En 1662, le Roi décide qu’elle doit disparaître. En 1666, sa démolition est achevée, et il ne reste sur Tatihou que des redoutes de terre.

La bataille des 2-3 juin 1692 montre cruellement la nécessité de défendre la baie. On décide alors de construire les tours et forts de Tatihou et la Hougue. La tour de Tatihou est édifiée à partir de 1694 sur les plans de l’ingénieur De Combes. Dans son inspection de 1699, Vauban en constate l’achèvement. Elle a 21 mètres de haut, 20 m de diamètre à la base et comporte, répartis sur les trois niveaux, un magasin à poudre, un logement pour 80 hommes et une plate-forme pour 10 pièces de canons. Cette tour est entourée d’une ferme fortifiée, comportant casernements et chapelle.

Laissée peu à peu à l’abandon au cours du XVIIIe siècle, cet ensemble est profondément remanié à partir de 1860 : des douves sont creusées, une poudrière est construite.

Pendant la guerre 1914-18, le fort accueille des prisonniers austro-hongrois. Entre deux guerres et lors des bombardements de la deuxième guerre, les casernements tombent peu à peu en ruines. Pendant la seconde guerre mondiale, l’armée allemande aménage deux blockhaus et des ”tobrouks”.  

La tour sera restaurée en 1992.

Ce mercredi 4 Juin, le temps a changé, et ce matin, il pleut.

Nous décidons donc de partir pour Cherbourg visiter la Cité de la Mer.

La Cité de la Mer est un parc scientifique et ludique, inaugurée le 29 avril 2002 à Cherbourg-Octeville, consacrée à l'exploration sous-marine et à la découverte des grandes profondeurs, complété en 2012 par un nouvel espace Titanic, retour à Cherbourg.

Elle a pris place dans le bâtiment Art déco de l'ancienne gare transatlantique de Cherbourg.

L'idée d'un musée autour du Redoutable, premier sous-marin nucléaire français, date du lancement du démantèlement de celui-ci, à la fin des années 1980.

Le président de la communauté urbaine de Cherbourg (CUC), et par ailleurs ministre du Tourisme, Olivier Stirn, lance une étude pour la conception d'un tel musée, mais l'ampleur décourage les élus. Cependant, quelques associations actives réussissent à ce que soit inscrit en 1995 par les conseils municipaux de l'agglomération, le transfert de compétence à la CUC pour la conception, la réalisation et la gestion d'un musée naval, au sein de la gare transatlantique.

Dès lors porté par Bernard Cauvin, président de la CUC, le projet s'inscrit également dans la réhabilitation de l'ancienne gare maritime de René Levavasseur, plus grand monument «art déco» de France, confiée à l'architecte Jean-François Milou.

Célébrant l'ambition maritime de l'agglomération cherbourgeoise, La Cité de la Mer a été un succès dès son ouverture, devenant le second lieu touristique payant le plus visité de la Manche, après l'abbaye du Mont-Saint-Michel. Fin 2012, elle accueille son 2 500 000e visiteur, et son 3 000 000e le 5 mai 2015.

Titanic, retour à Cherbourg a ouvert ses portes en 2012, soit 100 ans après le naufrage du Titanic et de sa dernière escale continentale en rade de Cherbourg le 10 avril 1912.

281 personnes ont embarqué à bord du Titanic à Cherbourg : 151 passagers en 1re classe ; 28 passagers en 2e classe et 102 passagers en 3e classe.

Implanté dans la salle des bagages et une partie du rez-de-chaussée de la gare maritime transatlantique, ce nouvel espace offre aux visiteurs la possibilité de vivre en différé et en accéléré le voyage du Titanic depuis son escale à Cherbourg le 10 avril 1912 à 18 h 35 jusqu’à la nuit du naufrage le 15 avril au large de Terre-Neuve.

Les visiteurs peuvent ainsi se replonger dans la société de l’époque, découvrir  (aux travers des témoignages de passagers de 1re, 2e ou 3e classes)  les équipements et distractions du paquebot, son organisation spatiale, reflétant la hiérarchie stricte et les discriminations sociales de l’époque.

Le Redoutable est le premier sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) construit par l'arsenal et lancé à Cherbourg par le président de la République de l'époque, le général de Gaulle le 29 mars 1967.

Admis au service actif entre 1971 et 1985, Le Redoutable a été désarmé en 1991 après 58 patrouilles opérationnelles, il a rejoint La Cité de la Mer le 4 juillet 2000.

Il est à l’heure actuelle le plus grand sous-marin nucléaire lanceur d'engins visitable.

La Grande Galerie des engins et des hommes a été inaugurée en février 2011.

Elle présente dans la nef d’accueil (espace en accès libre) une collection unique d’engins sous-marins internationaux (maquettes ou engins mis à disposition) : Alvin, Mir, Nautile, Bathysphère. Elle met également en avant les hommes (ingénieurs, scientifiques, pilotes, etc.) qui ont conçu, testé ou utilisé ces sous-marins habités.

Les visiteurs peuvent ainsi découvrir le bathyscaphe Archimède mis à disposition par le musée national de la Marine. Le 25 juillet 1962, Archimède, avec à son bord le commandant O'Byrne, le professeur Sazaki et Henri Germain Delauze a atteint, dans la fosse des Kouriles, la profondeur de 9 545 mètres.

Sont également visibles deux sous-marins industriels de la Comex : le sous-marin humide Total Sub et le sous-marin biplace Globule. Sur les cinq sous-marins offerts par la Comex en 2007, deux sont en réfection tandis que le sous-marin d’observation monoplace Remora a pris place, dans le pavillon des expositions permanentes, dans un espace dédié à l'entreprise et à Henri Germain Delauze, pionnier des grandes profondeurs.

En 2004, Cherbourg est reconnu par les États-Unis comme l'unique site étranger conservant la mémoire de la guerre de Sécession. En 1864, un combat naval opposa le bateau sudiste le CSS Alabama et l'USS Kearsarge au large de Cherbourg. Le canon remonté de l'épave du CSS Alabama est exposé dans la nef d'accueil de La Cité de la Mer.

Depuis avril 2008, une attraction propose une visite virtuelle des fonds abyssaux, On a marché sous la mer, un voyage aux côtés du capitaine Glass, à la découverte d’oasis et de créatures sous-marines.

Enfin, petit détour par la Médiathèque de la Cité de la Mer.

Située dans la nef d’accueil de La Cité de la Mer, la médiathèque est en accès libre. Sa vocation est d'être un centre de ressources documentaires thématiques à destination du grand public, enfants et adultes.

Elle met à disposition plus de 3 120 livres en français et en anglais, 18 000 articles de revues, 230 DVD sur le monde sous-marin, la gare maritime transatlantique de Cherbourg ou le paquebot Titanic, aussi bien fictions que documentaires.

La médiathèque propose régulièrement des animations et des expositions sur les thématiques en lien avec le parcours de visite.

Après cette journée bien remplie, un petit apéro ne sera pas de refus  Laughing .

Ce jeudi 5 Juin, nous partons vers le joyau de la Normandie, le Mont Saint-Michel.

En cours de route, nous faisons plusieurs haltes afin de visiter la Baie du Mont Saint-Michel.

Lorsque l'on pénètre dans une des plus belles baies du monde (site classé au patrimoine mondial de l'Unesco), le Mont Saint-Michel au loin n'échappe pas au regard du touriste.

Cette baie est très vaste. On peut apprécier  les couleurs et lumière enchanteresses, prisées des peintres et des photographes, les plages propices à la baignade et à la pêche à pied mais aussi appréciées des adeptes des activités nautiques et des sports liés au vent.

Longées par un route sur laquelle se trouve "le plus beau kilomètre de France" (citation du président Edouard Hériot) les falaises laissent voir une vue à nulle autre pareille. Le  regard embrasse la Baie depuis Avranches jusqu'à Cancale ; enchâssé dans les sables de cette baie, un joyau, le Mont-Saint-Michel ; étendu à ses côtés l'ïlot de Tombelaine.

En se promenant sur les falaises de la baie, sur le sentier des douaniers, on rencontre des cabanes datant du XVIIe siècle,  initiées par Sébastien Le Prestre de Vauban (1633 - 1707), architecte militaire de Louis XIV. Elles permettaient de surveiller la mer de par leur situation, au sommet de la falaise des villages du littoral, Carolles, Champeaux et Saint-Jean-le-Thomas, entre le Mont-Saint-Michel et Granville. De postes de garde militaires guettant les navires ennemis, elles sont devenues postes de garde douaniers, surveillant les contrebandiers.

"Merveille de l'Occident", le Mont Saint-Michel se dresse au coeur d'une immense baie envahie par les plus grandes marées d'Europe.

C'est à la demande de l'Archange Michel, "chef des milices célestes", qu'Aubert, évêque d'Avranches construisit et consacra une première église le 16 octobre 709. En 966, à la demande du Duc de Normandie, une communauté de bénédictins s'établit sur le rocher. L'église préromane y fut alors élevée avant l'an mil.

Au XIème siècle, l'église abbatiale romane fut fondée sur un ensemble de cryptes, au niveau de la pointe du rocher et les premiers bâtiments conventuels furent accolés à son mur nord.

Au XIIème siècle, les bâtiments conventuels romans furent agrandis à l'ouest et au sud.

Au XIIIème siècle, une donation du roi de France Philippe Auguste à la suite de la conquête de la Normandie, permit d'entreprendre l'ensemble gothique de la Merveille : deux bâtiments de trois étages couronnés par le cloître et le réfectoire.

Au XIVème et XVème siècle, la guerre de cent ans rendit nécessaire la protection de l'abbaye par un ensemble de constructions militaires qui lui permit de résister à un siège de plus de trente ans.
le choeur roman de l'église abbatiale, effondré en 1421 fut remplacé par le choeur gothique flamboyant à la fin du Moyen-Age.

Ce grand foyer spirituel et intellectuel fut avec Rome et Saint-Jacques de Compostelle l'un des plus importants pèlerinages de l'Occident médiéval. Pendant près de mille ans des hommes, des femmes, des enfants sont venus, par des routes appelées "chemin de Paradis", chercher auprès de l'Archange du jugement, peseur des âmes, l'assurance de l'éternité.

Devenue prison sous la Révolution et l'Empire, l'Abbaye nécessitera d'importants travaux de restauration à partir de la fin du XIXème siècle. Elle est confiée depuis 1874 au service des monuments historiques.

La célébration du millénaire monastique en 1966 a précédé l'installation d'une communauté religieuse dans l'ancien logis abbatial perpétuant la vocation première de ce lieu ; la Prière et l'Accueil. Les Frères et les Soeurs des Fraternités Monastiques de Jérusalem assurent cette présence spirituelle depuis 2001.

Parallèlement au développement de l'abbaye un village s'organise dès le Moyen-Âge . Il prospère sur le flanc sud-est du rocher , à l'abri de murailles remontant pour la plupart à la guerre de Cent ans. Ce village a depuis toujours une vocation commerciale.

Inscrit au "Patrimoine Mondial" par l'Unesco en 1979, ce haut lieu touristique reçoit aujourd'hui plus de trois millions de visiteurs par an.

Vers 17 h 30, nous décidons de quitter le Mont Saint-Michel, car la journée est loin d'être terminée.

En repartant, nous longeons les herbus. Ces vastes espaces où pâturent les bovins et les moutons sont couverts de plantes halophiles qui supportent le sel (salicorne, obione, puccinellie maritime…) Ils sont recouverts périodiquement lors des grandes marées.

Les moutons de prés salés sont encore appelés Grévins. Ils parcourent l'herbu étonnamment rapidement en paissant de préférence la pucinellie, leur plante de prédilection et l'obione, qui donnent à la chair du grévin une texture suave et tendre, au gras peu abondant et ferme.  

Le gigot, simplement grillé avec du thym, salé au moment de la dégustation avec du gros sel de mer, possède un goût incomparable.

Nous décidons de repartir sur Arromanches, car, à l'occasion de ce 70eme anniversaire de la libération de la France, il doit se dérouler, à la nuit tombante, l'embrasement des plages du débarquement.

Situé au cœur des plages du débarquement, Arromanches est aujourd’hui un village mondialement connu grâce à la présence des vestiges du célèbre port artificiel.

Arromanches aura connu deux périodes : avant et après le débarquement de l'été 1944.

Le caractère résidentiel de la commune est né du développement du chemin de fer.

Ainsi furent édifiés, sur le front de mer pour les plus chanceux, au sein du village pour les autres, ses villas de bon aloi qui abritaient les familles citadines durant l'été.

Un tissu urbain bien structuré complétait les capacités d'existence locale.

Le patrimoine évolue progressivement, dans un sens souvent positif.

Vint se superposer cet incroyable événement qu'a constitué le port artificiel, oeuvre unique dans l'histoire de l'humanité.

D'un bond la notoriété du site atteignit le niveau mondial, suscitant aujourd'hui encore, et sans doute pour longtemps, des visites issues de toute la planète. La baie d'Arromanches agrémentée de ses deux falaises, constitue un lieu d'exception, lequel se trouve complété par une promenade que chacun appelle 'la digue' (à Deauville, on parle des planches, à la Baule du 'remblai'); les vestiges des pontons du débarquement y demeurent visibles, en dépit des assauts de la mer, conférant au site un attrait majeur.

Soixante dix ans après le feu de la guerre, c'est un feu d’artifice qui a embrasé la cote normande, ce jeudi 5 mai, pour les commémorations du débarquement.



A partir de 23h15, 24 feux d'artifice ont enflammé le ciel le long des 80 km de côte allant de "Sword Beach" à l'est à "Utah Beach" à l'ouest, les plages rebaptisées par les Alliés pour leurs opérations militaires.

A Colleville-Montgomery, village dont le nom honore le commandant des troupes alliées terrestres en 1944, les panaches rouges, verts, bleus ou dorés ont été tirés sur la plage à quelques dizaines de mètres seulement du public, sur fond de mélodies de cornemuse du Royal British Legion Pipe Band.

Au loin, les mêmes feux d'artifice se détachaient dans le ciel, avec quelques secondes de décalage.

Quinze minutes "magnifiques, merveilleuses, avec les reflets dans la mer, avec un temps magnifique. Nous avons été comblés !! c'était superbe  Very Happy

De plus, tous les passionnés des véhicules de la seconde guerre mondiale se sont retrouvés pour les présenter en action sur la plage d'Arromanches avec en toile de fond son célèbre port artificiel.

Tous types d'engins ont sillonné le sable mouillé, des Jeep ,Duck amphibie, et même quelques chars dont un Panther.

Ce 6 Juin 2014, vont se dérouler les commémorations du 70eme anniversaire du débarquement des Alliés en Normandie à Ouistreham.

Vingt chefs d'état, 80 000 personnes étaient présents pour célébrer le prix de la liberté.

"Il y a soixante-dix ans jour pour jour, ici même, devant cette plage, cette belle plage de "Riva-Bella", des milliers de jeunes soldats sautaient dans l’eau sous le déluge du feu pour courir vers les défenses allemandes. Ils avaient 20 ans, un peu plus, un peu moins et qui pouvait dire à ce moment là que  "20 ans, c’était le plus bel âge de la vie"  ?

Pour eux, 20 ans, c’était l’âge du devoir, c’était l’âge de l’engagement, c’était l’âge du sacrifice. Ils avaient froid, ils avaient peur. L’air de ce 6 juin aujourd’hui si pur était brouillé par la fumée des premiers combats et déchiré par le fracas des explosions. L’eau sage que nous voyons aujourd’hui était striée par l’écume des barges de débarquement et rougie par le sang des premiers combattants. A quoi pensaient-ils ces jeunes de 20 ans face à cette épreuve, face à cet effroi ? Ils pensaient sûrement à leur mère si chère, à leur père inquiet, à l’être aimé si loin, à leur enfance si proche, à leur vie si courte et dont l’horizon était barré par la guerre.

Pourtant, ces jeunes, au milieu de cet enfer de feu et d’acier, n’ont pas hésité une seule seconde. Ils ont avancé, avancé sur le sol de France, bravant les balles et les obus ; ils ont avancé au risque de leur vie pour abattre un régime diabolique ; ils ont avancé pour défendre une noble cause ; ils ont avancé, oui, avancé toujours pour nous libérer, pour nous libérer enfin".

Ne pouvant approcher nulle part de cette plage, tant les mesures de sécurité sont importantes, et le village étant fermé, nous décidons de partir pour Saint-Malo.

Saint-Malo est une commune française située en Bretagne, dans le département d'Ille-et-Vilaine, et le principal port de la côte nord de Bretagne.

Saint-Malo doit son nom au moine gallois Mac Low qui, vers le VIe siècle, devint évêque d'Alet, berceau antique de la ville actuelle fondée au milieu du XIIe siècle sur un îlot rocheux voisin. Dès le XIIIe siècle, les Malouins firent des prises sur les navires ennemis. En 1308, ils eurent une commune jurée, puis de 1395 à 1415, ils se donnent au Roi de France, Charles VI, qui leur accorde des franchises portuaires. A la fin du XV siècle, Anne de Bretagne, par ses mariages successifs avec Charles VIII, puis Louis XII, annexa le Duché de Bretagne au Royaume de France.

La Ville appelée jadis  "Saint-Malo de l’Isle"  resserrée dans son enceinte étroite (16 hectares) autour de sa cathédrale, brûla partiellement au cours d’un premier incendie en 1661.

Dans les années suivantes, Vauban et Garangeau la transformèrent de nouveau en l’agrandissant à 4 reprises jusqu’à 24 hectares. Grâce à ses navigateurs et ses marchands qui arment pour les Indes, la Chine, l'Afrique, les Amériques ; la prospérité de la cité est prodigieuse aux XVII et XVIIIe siècles.

Les combats de 1944 dévastent le port et détruisent l'Intra Muros à 80%. Si la reconstruction lui a restitué sa silhouette légendaire, Saint-Malo, cité historique et de fastes maritimes, se dote depuis des équipements indispensables à l'un des plus hauts lieux du tourisme de Bretagne et au premier port de sa côte nord.

Le 26 octobre 1967, Saint-Malo intra-muros, Saint-Servan, Paramé et Rothéneuf fusionnent : c'est la naissance du Grand Saint-Malo et un nouveau départ pour la ville.

Aussi vaste que les Jardins des Tuileries à Paris, la citadelle est ceinturée de remparts longs de 1754 mètres.

Contrairement à l’intérieur de la Ville détruite à 80%, les remparts n’ont pas souffert des bombardements des alliés en 1944. L’enceinte primitive fut construite au 12ème siècle. Ces remparts entourent que 16 hectares de la ville jusqu’au 16ème siècle.

Entre 1708 et 1742 Siméon Garangeau, ingénieur architecte du roi, dirige le programme d’agrandissement des fortifications conçu par Vauban. La superficie de la cité s’étend sur 24 hectares. Une spécificité des remparts de Saint-Malo est qu'ils sont posés sur le rocher qui supporte la ville et ne tiennent que par le poids des pierres empilées.

Depuis la Porte Saint-Vincent, principale entrée de la cité intra muros jusqu’à la Porte Saint-Thomas, les remparts mesurent 1754 mètres. Les remparts de Saint-Malo sont classés Monument Historiques depuis 1921.

La richesse du patrimoine bâti ancien malouin reflète les grands temps forts de l’histoire de la ville.

On dénombre à Saint-Malo neuf monuments historiques classés qui sont le château, les remparts et la tour Solidor (depuis 1886), le fort National (depuis 1906), la cathédrale Saint-Vincent (depuis 1910), le Petit-Bé (depuis 1921), l’hôtel André Désilles (depuis 1946), l’hôtel de la Gicquelais, maison natale de Chateaubriand (depuis 1964), le fort de la Conchée (depuis 1984), l’hôtel Magon de la Lande (1994) auxquels s’ajoutent 80 édifices inscrits à l’Inventaire supplémentaires dont une soixantaine uniquement intra-muros, la plupart dans le cadre des protections ayant suivi la Seconde Guerre mondiale pour permettre à la cité historique de sauvegarder son authenticité.








en cours
ne vous inquiétez pas les photos vont suivre....


Dernière édition par victoria le Mer 22 Avr - 16:26, édité 10 fois
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La Normandie : entre tourisme et histoire Empty LA NORMANDIE : ENTRE TOURISME ET HISTOIRE

Message  mesange Dim 27 Sep - 19:40

Très bel article, bien documenté. J'ai beau coupe aimé les photos.
Bien sûr j'attends la suite avec impatience.
Merci, et bisous.
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Message  oiseaubleue Lun 28 Sep - 19:44

bisous bisous pas tout lu encore !

oiseaubleue

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