COMMEMORATION DU 11 NOVEMBRE

Bonjour

Dans quelques jours aura lieu la Commémoration de la Grande Guerre 1914-1918 qui a fait des millions de morts, tout cela afin de défendre notre pays qui est la France.

En respect de tous ces gens morts sur le front, je vous présente une image récupérée sur le journal Le Monde, où tout commentaire est inutile.




Paix à leurs âmes.


Bisous

Merci pour ce souvenir de la Grande Guerre. Je suis très concernée, puisque deux de mes oncles y sont morts :
un du côté paternel, en 1916 à Verdun, l'autre du côté maternel en juillet 1918.
Sans compter les blessés graves, mutilés ou gazés. C'était une guerre effroyable.
Bisous.

Merci ma Mesange pour ton témoignage.

Une guerre effroyable comme tu le dis ; d'ailleurs, certains généraux de l'époque auraient dû être gravement punis, car, à cause de leurs erreurs, ils ont envoyé des milliers de soldats à la boucherie.

As-tu retrouvé ou gardé des documents de tes oncles ?


Bisous

Dans les familles on n'avait malheureusement rien conservé.
Mais sur le site de l'armée "Mémoire des Hommes", j'ai trouvé que mon oncle maternel, Joseph, avait été tué à la baille de Fère en Tardenois, dans l'Aisne "au combat", le 29 Août 1918. Il avait 20 ans.  Il était dans l'infanterie. Son corps n'a pas été ramené. Il y a juste une plaque sur le caveau familial, et son som sur le monument aux morts.

Toujours sur le même site, j'ai trouvé que le frère de mon père, Marius,  dans les zouaves de marche, avait lui "tué à l'ennemi" à Verdun le 15 juiillet 1916. Probablement au fort de Souville, qu'on occupait à ce moment là. Lui aussi avait 20 ans. Lui aussi est cité sur un monument. Les corps à Verdun...

Ce site du Ministère de la Défense est passionnant.

Mon père devait partir à l'armée le 20 novembre 1918. Pour lui l'armistice est arrivé à temps. Il a fait son régiment dans les chasseurs alpins, comme maréchal ferrant, puisque c'était le métier de son père (aussi forgeron). Il  n'a pratiquement pas touché un fusil. Mais il a appris à monter à cheval... sur le mulet du capitaine !

Une cruelle époque pour les familles. J'espère que nous serons épargnés dans l'avenir.

Merci ma Mesange pour ta réponse.

C'est clair, une longue période douloureuse pour les familles comme tu le dis. Mourir à 20 ans est un énorme sacrifice.

Tu te souviens de mon ami historien, Alex qui est né à Nancy ? Il avait écrit un livre qui s'intitule : c'est si triste de mourir à 20 ans.

Ce bouquin retrace le parcours d'Henri Despeyrières, âgé de 21 ans, quitte Toulouse avec sa compagnie en direction des frontières de l'est. Durant les treize mois que dure sa guerre, il envoie régulièrement des lettres à ses parents, une famille de cultivateurs aisés de Montflanquin (Lot-et-Garonne).

Alex s'est appuyé sur des correspondances de cet homme durant la Grande Guerre. Ce livre est passionnant mais triste...

Le lien sur lequel tu as fait des recherches m'intéresse : peux-tu me l'envoyer par mail ??


Gros bisous ma poule