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TALLEYRAND

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Message  mesange Mer 7 Nov - 17:10

Voici un personnage passionnant qui a marqué son temps, de Louis XVI à Louis-Philippe, s'adaptant d'un régime à un autre.

Talleyrand fut un habile diplomate, controversé, corrompu, sans moralité. Il est considéré comme un des plus grands esprits de son temps, intelligent, jugé tantôt comme un traître, tantôt comme un dirigeant pragmatique, visionnaire, tantôt admiré, tantôt détesté.

Charles Maurice, né le 2 Février 1754 à Paris, est le fils de Charles-Daniel de Talleyrand-Périgord , lieutenant général et Alexandra de Damas d’Antigny. C’est une famille de haute noblesse, mais désargentée, originaire du Périgord. Ils vivent à Versailles, car ils ont des charges à la cour. L'enfant a surtout pour oncle Alexandre de Talleyrand-Périgord, archevêque de Reims, puis cardinal et archevêque de Paris.

Talleyrand est surnommé le « Diable Boiteux » à cause de son pied bot. On connait mal l’origine de cette infirmité, de naissance ou accidentelle, peut être due à une maladie héréditaire. Ce qui est sûr c’est que ce handicap lui vaut de ne pas pouvoir accéder aux fonctions militaires et d'être destitué de son droit d'aînesse par ses parent, qui le destinent alors à une carrière ecclésiastique.

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D’après Talleyrand, ses parents ne l'aimaient pas, ne tolérant pas qu'il fût « simultanément pied bot et Talleyrand ». De leur côté, ses deux frères cadets, Archambaud et Boson, se marient avec de riches héritières de la noblesse de finance.

Il est mis en nourrice dès sa naissance. Puis il séjourne de 1758 à 1761 chez sa bisaïeule, période dont il garde un souvenir ému. Il est ensuite envoyé au collège d'Harcourt (futur lycée Saint-Louis) de 1762 à 1769. Là il est l’objet de moqueries de la part des autres élèves. Il est ensuite confié à son oncle archevêque, qui l'incite à embrasser la carrière ecclésiastique ; il obtempère. On envisageait déjà pour lui la perspective de le voir devenir archevêque, à la suite de son oncle.

Carrière ecclésiastique
En 1770, à seize ans, il entre au séminaire Saint-Sulpice, où il fréquente assidument la bibliothèque, et reçoit une excellente formation. En 1774, il reçoit les ordres mineurs. il obtient un baccalauréat en théologie à la Sorbonne, malgré un travail moyen. À 21 ans, le 1er avril 1775, il reçoit le sous-diaconat en l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, premier ordre majeur, en dépit de ses avertissements : « On me force à être ecclésiastique, on s'en repentira ». Il bénéficie par la suite d'une dispense du diaconat. Peu après, le 3 mai, il devient chanoine de la cathédrale de Reims, puis, le 3 octobre, abbé commendataire de Saint-Denis de Reims, ce qui lui assure un revenu confortable.
En 1775, il est député du clergé .Toujours la même année, il s'inscrit à la Sorbonne et y obtient le 2 mars 1778 une licence en théologie Il est ordonné prêtre le lendemain, 18 décembre 1779. Le surlendemain, il célèbre devant sa famille sa première messe, et son oncle le nomme vicaire général de l'évêché de Reims.

L'année suivante, au printemps 1780, il devient, toujours grâce à son oncle, agent général du clergé de France, charge qui l'amène à défendre les biens de l'Église face aux besoins d'argent de Louis XVI. Il fait ainsi accepter en 1782 un « don gratuit » au roi de plus de 15 millions de livres pour couper court aux menaces de confiscation venant de la couronne. Il intervient également dans la crise de la Caisse d'escompte de 1783 face au du bas-clergé. Ainsi il s'initie à la finance, aux affaires immobilières et à la diplomatie ; il prend connaissance de l'étendue de la richesse du clergé et noue de nombreuses relations parmi les hommes d'influence de l'époque. Élu secrétaire de l'Assemblée générale de 1785-1786, il est félicité par ses pairs à l'occasion de son rapport final.

Il est proche des Orléans et ami de Mirabeau, et également de Calonne, ministre impopulaire de Louis XVI ; il participe à la négociation du traité de commerce avec la Grande-Bretagne conclu en 1786.
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Son statut d'ancien agent général du clergé doit en principe le propulser rapidement à l'épiscopat alors que croissent ses besoins d'argent ; pourtant, la nomination tarde à venir. L'explication généralement donnée par les historiens est sa vie dissolue, avec son goût pour le jeu, pour le luxe, et ses maîtresses, ce qui indispose le clergé et le roi (il aura même un fils).
Le 2 novembre 1788, il est finalement nommé évêque d'Autun, grâce à la requête que son père mourant a adressée à Louis XVI. « Cela le corrigera », aurait déclaré le roi en signant la nomination. Le 3 décembre, il reçoit également le bénéfice de l'Abbaye Royale de Celles-sur-Belle. Il est sacré le 16 janvier 1789 par Mgr de Grimaldi, évêque de Noyon.
Après une campagne courte et efficace, il est élu le 2 avril député du clergé d'Autun aux états généraux de 1789. Le 12 avril au matin, un mois après être arrivé et esquivant la messe de Pâques, Talleyrand quitte définitivement Autun et rentre à Paris pour l'ouverture des états généraux, le 5 mai, qui marque le début de la Révolution française.

Révolution
Durant les états généraux, Talleyrand se rallie au tiers état le 26 juin, avec la majorité du clergé et la veille de l'invitation de Louis XVI à la réunion des ordres. Le 7 juillet, il demande la suppression des mandats impératifs ; le 14 juillet 1789, il est le premier membre nommé au comité de constitution de l'Assemblée nationale. Il est ainsi signataire de la Constitution présentée au roi et acceptée par celui-ci le 14 septembre 1791 et est l'auteur de l'article VI de la déclaration des droits de l'Homme, qui lui sert de préambule :
« La loi est l'expression de la volonté générale. […] Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. »

Le 10 octobre 1789, il dépose une motion auprès de l'Assemblée constituante, qui propose d'utiliser « les grands moyens » pour renflouer les caisses de l'État : la nationalisation des biens de l'Église.

Défendu par Mirabeau, le projet est voté le 2 novembre. Fêté par Le Moniteur, mais « faisant l'horreur et le scandale de toute sa famille », Talleyrand devient pour une partie du clergé celui qui a trahi son ordre. Le 28 janvier 1790, il propose d'accorder le statut de citoyen aux juifs, ce qui lui attire de nouveaux ennemis.
Le 16 février, il est élu président de l'Assemblée. Alors que la Constitution va être adoptée, Talleyrand et les royalistes constitutionnels sont alors à l'apogée de leur influence sur la Révolution.

Talleyrand propose à l'Assemblée constituante le 7 juin 1790 le principe d'une fête célébrant l'unité des Français, où les gardes nationaux serviraient de représentants : la fête de la Fédération, sur le Champ-de-Mars. Nommé à cet office par le roi, il célèbre la messe devant 300 000 personnes le 14 juillet 1790, même s'il est peu familier de l'exercice ; montant sur l'estrade supportant l'autel, il aurait dit à La Fayette : « Par pitié, ne me faites pas rire ».
En mars 1790, il propose l'adoption du système d'unification des mesures.

Le 28 décembre 1790, Talleyrand prête serment à la constitution civile du clergé, puis démissionne de sa charge épiscopale au milieu du mois de janvier 1791, sous le prétexte de son élection comme administrateur du département de Paris. Le pape Pie VI exprime sa douleur et prend en compte la démission de Talleyrand de sa charge, le menaçant d'excommunication.
Durant l'année 1791, alors que meurt son ami Mirabeau, il dirige la rédaction d'un important rapport sur l'instruction publique, qu'il présente à l'assemblée constituante juste avant sa dissolution, les 10, 11 et 19 septembre et qui provoque la création de l'Institut de France.

Alors qu'il n'est plus député, du 24 janvier au 10 mars 1792, Talleyrand est envoyé en mission diplomatique à Londres.Talleyrand rentre à Paris le 5 juillet et, le 28, démissionne de son poste d'administrateur du département de Paris.

Exil
À la suite de la journée du 10 août 1792, anticipant la Terreur, il demande à être renvoyé à Londres. Le 7 septembre, il arrache un ordre de mission à Danton, en pleins massacres de Septembre, sous le prétexte de travailler à l'extension du système de poids et de mesures. Cela lui permet de prétendre qu'il n'a pas émigré : « Mon véritable but était de sortir de France, où il me paraissait inutile et même dangereux pour moi de rester, mais d'où je ne voulais sortir qu'avec un passeport régulier, de manière à ne m'en pas fermer les portes pour toujours ». Il part le 10 septembre.

Le 5 décembre, un décret d'accusation est porté contre le « ci-devant évêque d'Autun » après l'ouverture de l'armoire de fer qui révèle les liens entre lui, Mirabeau et la famille royale ; se gardant bien de revenir en France, Talleyrand est porté sur la liste des émigrés à sa parution, par arrêté du 29 août 1793.
Affirmant être là pour vendre sa bibliothèque, il vit paisiblement à Kensington pendant toute l'année 1793, noue des relations avec des Anglais influents. Fin janvier 1794, on lui annonce que le roi George III ordonne son expulsion, en vertu de la « loi sur les étrangers ». Il part en mars 1794 et se réfugie aux États-Unis pendant deux ans. Là, il cherche à faire fortune. Il arme même un navire pour commercer avec l'Inde, mais pense surtout à revenir en France.

Directoire
Juste après la Terreur, il adresse à la Convention thermidorienne, le 15 juin 1795, une pétition plaidant sa cause ; dans le même temps, Germaine de Staël, fille de Necker, romancière, avec qui Talleyrand correspond, fait en sorte que Marie-Joseph Chénier réclame son retour à l'Assemblée. Par un discours du 4 septembre 1795, ce dernier obtient la levée du décret d'accusation à l'encontre de Talleyrand. Il est rayé de la liste des émigrés et, retrouve la France du jeune Directoire le 20 septembre 1796.
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Germaine de Staël

Talleyrand utilise alors l’influence de plusieurs femmes, surtout son amie Germaine de Staël. Il profite même du désarroi de Barras, le plus influent des directeurs après la noyade de son aide de camp. Talleyrand le console longuement ; ému, Barras le fait nommer ministre des Relations extérieures et obtient même l’accord des autres Directeurs pourtant hostiles à l’ancien évêque.
Lors de sa nomination, Talleyrand aurait dit à Benjamin Constant : « Nous tenons la place, il faut y faire une fortune immense, une immense fortune ». De fait, et dès cet instant, cet « homme d'infiniment d'esprit, qui manquait toujours d'argent » prend l'habitude de recevoir d'importantes sommes d'argent de l'ensemble des États étrangers avec lesquels il traite.

Dès sa nomination, Talleyrand écrit à Napoléon Bonaparte une lettre très flatteuse, où il lui apprend sa nomination.
Séduit par le personnage, Bonaparte écrit au Directoire pour lui signifier que le choix de Talleyrand « fait honneur à son discernement ». Une importante correspondance suit ; dans celle-ci, Bonaparte exprime très tôt le besoin de renforcer l'exécutif. Il n'en fait qu'à sa tête en Italie : le traité de Campo-Formio est signé le 17 octobre 1797 et Talleyrand le félicite malgré tout. Le 6 décembre, les deux hommes se rencontrent pour la première fois, alors que Bonaparte revient couvert de gloire de la campagne d'Italie. Le 3 janvier 1798, Talleyrand donne une fête somptueuse en son honneur en l'hôtel de Galliffet, où est installé le ministère. Il incite Bonaparte à tenter l'expédition d'Égypte et favorise son départ, tout en refusant de s'y impliquer activement, ne se rendant pas comme convenu avec Bonaparte à Constantinople, et provoquant ainsi la colère du général.
Le Directoire, qui n'aime guère Talleyrand, traite lui-même les affaires importantes et l'utilise comme un exécutant. La politique de Talleyrand, qui va parfois à l'encontre même de celle des directeurs, a pour but de rassurer les États européens et d'obtenir l'équilibre et la paix ; il fait part de ses réserves sur la politique de « libération » des pays conquis. Il prend possession de l'administration des Affaires étrangères, qu'il garnit d'hommes travailleurs, efficaces, discrets et fidèles, même si c'est le Directoire qui choisit les ambassadeurs, sans même le consulter.
Il prend des contacts avec Sieyès et avec les généraux Joubert qui meurt peu après, Brune, puis Bonaparte lorsqu'il revient d'Égypte, dans l'optique du renversement du Directoire. Le 13 juillet 1799, prenant pour prétexte les attaques menées contre lui par la presse, il démissionne du ministère qu'il quitte le 20 juillet. Il se consacre à la préparation du coup d'État du 18 Brumaire (9 novembre 1799) en conspirant contre le Directoire avec Bonaparte et Sieyès. Le jour dit, il est chargé de réclamer sa démission à Barras : il y parvient si bien qu'il conserve par-devers lui la compensation financière qui était destinée à ce dernier.

Période napoléonienne
Après le coup d'État, il retrouve son rôle de ministre face aux cours européennes peu mécontentes de la fin du Directoire. Bonaparte et Talleyrand s'accordent sur le fait que les affaires étrangères relèvent du domaine exclusif du Premier Consul : le ministre ne rend compte qu'à Bonaparte. Il est considéré pendant presque huit ans comme le second rôle du régime.
Sur les conseils de Talleyrand Bonaparte écrit amicalement au roi de Grande-Bretagne, puis à l'empereur d'Autriche, qui refusent de façon prévisible les propositions de réconciliation, sans même accuser réception des lettres. Le tsar de Russie Paul Ier se montre plus favorable : un traité est négocié et signé. Cependant, Paul Ier est assassiné en 1801 par un groupe d’ex-officiers. Son fils Alexandre Ier lui succède.
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Les traités de Mortefontaine du 30 septembre 1800 pour la pacification des relations avec les États-Unis, et de Lunéville du 9 février 1801 pour la paix avec l'Autriche vaincue à Marengo, ainsi que la paix d'Amiens du 25 mars 1802 avec le Royaume-Uni et l'Espagne, sont négociés principalement par Napoléon et Joseph Bonaparte : Même s'il désapprouve la méthode brutale de négociation, Talleyrand approuve la paix générale, dont les négociations lui permettent de surcroît de gagner beaucoup d'argent, grâce à des trucages et pots-de-vin divers. Il manœuvre les Italiens afin qu'ils élisent Bonaparte président de la République italienne. Il continue également de réformer l'administration des Affaires étrangères. Les espoirs du ministre sont cependant déçus :

« La paix d'Amiens était à peine conclue, que la modération commença à abandonner Bonaparte ; cette paix n'avait pas encore reçu sa complète exécution, qu'il jetait déjà les semences de nouvelles guerres qui devaient après avoir accablé l'Europe et la France, le conduire lui-même à sa ruine. »

En septembre 1802, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord se marie.
En 1804, face à l'augmentation du nombre d'attentats perpétrés par des royalistes contre Bonaparte, il est l’inspirateur de l'enlèvement du duc d'Enghien qui sera aussitôt fusillé après un procès bâclé. À la Restauration, en 1814, Talleyrand fera disparaître tous les documents se rapportant à cette affaire ; il niera par la suite avoir pris part à cette exécution, dans une annexe de ses mémoires.
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Château de Valençay

Le 7 mai 1803, il achète la « terre de Valençay » sur les conseils de Napoléon et avec, semble-t-il, son aide financière. L’empereur souhaitait qu’il puisse recevoir dignement les personnes qu’il voulait honorer, il y reçoit effectivement quelques personnalités en 1805 et 1806. Le domaine s'étend sur environ 200 km², ce qui en fait l'une des plus grandes propriétés privées de l'époque. Le Bicentenaire de cet achat est célébré avec faste, le 17 mai 2003, par l’Association les Amis de Talleyrand.

Empire
Nommé grand chambellan le 11 juillet 1804, Talleyrand, qui a poussé Bonaparte à instituer l'hérédité du pouvoir, assiste le 2 décembre au sacre de Napoléon Ier
En 1805 commence la campagne d'Autriche. Au lendemain de la victoire d'Ulm, il envoie de Strasbourg un rapport à l'empereur sur la nécessaire modération à observer vis-à-vis de l'Autriche afin d'instaurer un équilibre entre les quatre (France, Royaume-Uni, Autriche, Russie — auxquels il ajoute la Prusse). Après l'éclatante victoire d'Austerlitz et l'écrasante défaite de Trafalgar, Talleyrand signe à contrecœur le traité de Presbourg (26 décembre 1805), annonçant la création de la Confédération du Rhin, qu'il rédige sur ordre de l'empereur mais où il essaie d'adoucir les conditions imposées à l'Autriche. En accordant un rabais et des délais sur les sanctions financières, il mécontente Napoléon, qui le suspecte d'avoir été corrompu.

En 1806, il reçoit le titre de « prince de Bénévent », État confisqué au pape où il ne se rend pas une seule fois, se contentant d'envoyer un gouverneur. Sans oser défier Napoleon, il est toujours déçu dans ses conseils de modération, en particulier par la proclamation du blocus continental, le 21 novembre 1806. Étant en contact permanent avec l'Autriche dans l'espoir d'un rapprochement, il commence à communiquer des informations au tsar. En 1807, après une série de victoires de Napoléon (Eylau, Dantzig, Heilsberg, Guttstadt, Friedland), il rédige et signe à contre-coeur le traité de Tilsit. Il se déclare « indigné » par le traitement réservé aux vaincus, en particulier la reine de Prusse, et mécontent d'être un « ministre des Relations extérieures sans emploi ». Il favorise le rapprochement entre Napoléon et Marie Walewska. Il démissionne de son poste de ministre le 10 août 1807. Le 14, il est nommé vice-grand-électeur de l'Empire.
Talleyrand se détache peu à peu de l'empereur, mais reste cependant son conseiller : il lui déconseille fortement d'entamer la guerre en Espagne, « en exposant l'immoralité et les dangers d'une pareille entreprise ». L'empereur ne tient pas compte de l'avertissement et capture par la ruse les infants d'Espagne, puis confie leur garde à Talleyrand, qui les loge durant sept ans à Valençay, hospitalité qui se révèle agréable aux prisonniers.

En septembre 1808, Napoléon le charge de le seconder à l'entrevue d'Erfurt avec le tsar de Russie, sans ignorer que Talleyrand est hostile à l'alliance qu'il cherche, lui préférant la voie autrichienne153. Pendant les discussions en marge des entrevues entre les deux empereurs, Talleyrand va jusqu'à déconseiller à Alexandre de s'allier avec Napoléon, en lui déclarant :», C'est la « trahison d'Erfurt », affirmant avoir manœuvré l'un et l'autre empereur pour préserver l'équilibre européen ce qui lui vaudra plus tard l'inimitié des bonapartistes. Pour l'heure, Napoléon, qui ignore le sabotage, est surpris du manque de réussite de ses discussions avec Alexandre, et l'alliance ne se fait pas.

Alors que l'on reste sans nouvelles de l'empereur depuis l'Espagne, où la guérilla fait rage, et que la rumeur de sa mort se répand, Talleyrand intrigue au grand jour avec Joseph Fouché pour offrir la régence à l'impératrice Joséphine, en cherchant le soutien de Joachim Murat. Le 17 janvier 1809, en Espagne, Napoléon apprend la conjuration et accourt à Paris, arrivant le 23. Le 28, durant trente minutes, il abreuve Talleyrand d'injures, l'accuse de trahison et lui retire son poste de grand chambellan. Talleyrand est convaincu d'être arrêté, mais reste impassible : il aurait dit à la sortie dudit conseil : « Quel dommage, Messieurs, qu'un aussi grand homme ait été si mal élevé ».

Menacé d'exil, craignant dpour sa vie, il n'est finalement pas inquiété, conserve ses autres postes et l'empereur le consulte toujours. Talleyrand travaille à son divorce et à son remariage, en lui suggérant le « mariage autrichien », qu'il plaide dans le conseil extraordinaire du 28 janvier 1810. Il est alors gêné financièrement, du fait de la perte de ses charges et du coût de l'hébergement des infants d'Espagne, que la dotation de Napoléon ne couvre pas complètement. En 1811, Napoléon finit par le sortir de ses ennuis financiers.

En 1812, Talleyrand accueille la nouvelle de la retraite de Russie en déclarant : « c'est le commencement de la fin » ; il intensifie ses relations d'intrigue. En décembre 1812, Talleyrand incite sans succès Napoléon à négocier la paix et à accorder d'importantes concessions ; il refuse le poste de ministre des Relations extérieures que lui propose à nouveau l'empereur.

Il écrit à Louis XVIII via son oncle, archevêque, début d'une correspondance qui dure toute l'année 1813 ; la police impériale intercepte certaines lettres et l'empereur pense l'exiler et le poursuivre en justice. Pourtant Napoléon suit toujours ses conseils : en décembre 1813, il accepte sur ses instances le retour des Bourbons sur le trône d'Espagne, et lui propose de nouveau le poste de ministre des Relations extérieures, se voyant opposer un nouveau refus. Le 16 janvier 1814, Napoléon, durant une nouvelle scène, est sur le point de le faire arrêter ; le 23 janvier, il le nomme pourtant au conseil de régence. Ils se voient pour la dernière fois le surlendemain, à la veille du départ de l'empereur pour une campagne militaire désespérée.

Le 28 mars 1814, alors que les Alliés menacent Paris, le conseil de régence décide l'évacuation de la cour, qui a lieu les deux jours suivants. Le 30 mars au soir, Talleyrand exécute une manœuvre habile pour rester, durant la nuit, négocie la capitulation du maréchal Marmont, qui dirige la défense de la ville. Le lendemain, 31 mars, Talleyrand dévoile son « 18 Brumaire à l'envers », alors que les Alliés entrent dans Paris : ce soir-là,à son hôtel particulier, il négocie auprès du roi de Prusse et du tsar le retour des Bourbons sur le trône de France. Ils acceptèrent, la Restauration était faite.

Monarchie
Louis XVIII
Le 1er avril 1814 Talleyrand est élu à la tête d'un « gouvernement provisoire » Le lendemain, Napoleon négocie avec les Alliés pour une abdication en faveur de son fils et une régence de Marie-Louise. Mais il doit abandonner le 6 avril.
Talleyrand applique immédiatement ses idées libérales et fait en sorte de rétablir une vie normale pour le pays :
« Il fait rendre les conscrits des guerres napoléoniennes à leur famille, libérer les prisonniers politiques et les otages, échanger les prisonniers de guerre, il rétablit la liberté de circulation des lettres, facilite le retour du Pape à Rome et celui des princes espagnols à Madrid, rattache les agents de la police générale de l'Empire, à l'autorité des préfets. Il s'efforce surtout de rassurer tout le monde et maintient autant que faire se peut tous les fonctionnaires dans leur poste.
Sa position est difficile, surtout à Paris : les Alliés occupent la ville, les royalistes et les bonapartistes ne reconnaissent pas le gouvernement provisoire. Il use d'expédients pour financer ce dernier.
Pendant les premiers jours d'avril, lui, son gouvernement et le Sénat rédigent à la va-vite une nouvelle constitution, organise l'équilibre des pouvoirs, respecte les libertés publiques et déclare la continuité des engagements contractés sous l'Empire.
Le gouvernement provisoire ne dure qu'un mois. Le 1er mai, Talleyrand rejoint Louis XVIII à Compiègne. L’entretien est glacial. Louis XVIII n'accepte pas la Constitution sénatoriale et rejette l'équilibre des pouvoirs. Le 13 mai, Talleyrand, déçu dans son ambition de présider le ministère, est nommé ministre des Affaires étrangères.
Le 30 mai, il signe le traité de Paris, qu'il a négocié : la paix entre la France et les Alliés, et l'annonce du congrès de Vienne. Parmi les dispositions, la France s'engage à abolir la traite négrière dans les cinq ans et les œuvres d'art pillées par Bonaparte restent en France ; il est fait chevalier de l'ordre de la Toison d'or . La principauté de Bénévent est rendue au pape : le roi le fait « prince de Talleyrand » et pair de France.
Le 8 septembre, il défend le budget devant la chambre des pairs. Pour la première fois, comme en Angleterre, l'État se voit dans l'obligation de payer toutes les dettes qu'il contracte.
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Louis XVIII le charge logiquement de représenter la France au Congrès de Vienne et approuve les « instructions » que Talleyrand a proposées.
Le 16 septembre 1814 débutent les tractations informelles du congrès de Vienne. Talleyrand, est Tenu à l'écart des principales réunions qui ont lieu entre les quatre pays (Royaume-Uni, Autriche, Prusse, Russie) Il exploite les divisions qui se font jours entre les quatre217. Appuyé par le Royaume-Uni et l'Espagne, il obtient ainsi que les procès-verbaux des précédentes réunions soient annulés. Talleyrand (il intègre le comité des grandes puissances le 8 janvier) : « C'est ainsi que le comité des Quatre devint le comité des Cinq. »
Il s'allie à l'Autriche et au Royaume-Uni : un traité secret est signé le 3 janvier 1815, ce qui lui permet d'écrire, triomphant, à Louis XVIII : « Maintenant, Sire, la coalition est dissoute, et elle l'est pour toujours. La France n'est plus isolée en Europe... ». Par là, il s'oppose à la Prusse et à la Russie : la première n'obtient qu'un morceau de la Saxe et la seconde qu'une partie de la Pologne, qu'elles se partagent. En effet, Talleyrand est partisan d'une Allemagne fédérale qui soit le centre d'équilibre entre les différentes puissances, en particulier la Prusse et l'Autriche. La Prusse et la France se retrouvent avec une frontière en commun, ce qui lui est reproché par une partie des biographes comme la source des guerres franco-allemandes futures ; il est défendu par d'autres. Talleyrand signe l'acte final du congrès le 9 juin 1815.
En échange de la restitution de la principauté de Bénévent, Talleyrand obtient également une compensation financière et le titre de duc de Dino.

Au terme du Congrès, Napoléon Ier revient de l'île d'Elbe, porté en triomphe par les Français, ce qui mécontente lesAlliés . Napoléon tente de gagner Talleyrand à sa cause ; il refuse, bien qu'il soit en très mauvais termes avec Louis XVIII, désormais en exil. Il attend la défaite de Napoléon ("c'est une question de semaines, il sera vite usé") .
Après la bataille de Waterloo, le 23 juin, il arrive à Mons où se trouve le roi. Talleyrand presse le roi, au cours d'une réunion orageuse, d'accepter une constitution plus libérale et de se distinguer des Alliés, ce que celui-ci refuse; Le roi disgracie Talleyrand. Louis XVIII l'armée alliée et rédige une proclamation réactionnaire. Cela provoque l'inquiétude des Britanniques qui contraignent le roi à rappeler Talleyrand à la tête du conseil des ministres. À l'issue de la séance du 27 juin, une proclamation libérale est adopté.
Fouché, président du gouvernement provisoire, tient Paris, appuyé par les républicains. Talleyrand convainc Louis XVIII de nommer Fouché, qui a voté la mort de son frère, ministre de la Police. Les réticences de Louis XVIII cèdent le pas à la nécessité politique,
Le gouvernement tente aussi en vain d'empêcher les armées alliées, qui occupent toujours le pays, de reprendre les œuvres d'art pillées dans toute l'Europe par Napoléon. Il essaie de renvoyer ces armées hors du royaume ; les souverains européens exigent des conditions exorbitantes pour signer la paix, que Talleyrand parvient à diminuer ; la France perd cependant ses conquêtes de 1792.
Il entre en conflit avec Fouché sur les débuts de la Terreur blanche dans le Midi et sur les listes de bonapartistes à juger. Le ministre de la Police paie de son poste cette divergence de vues, ce qui réjouit le roi et les ultras. Talleyrand présente le 19 septembre sa démission.
Il est nommé grand chambellan de France le 28 septembre 1815. Au printemps 1816, il se retire à Valençay, où il n'était pas allé depuis huit ans, Le 18 novembre 1816, sa critique grossière d'Élie Decazes, ministre de la Police, dépasse les bornes : il est disgrâcié jusqu'au 28 février 1817. Il est désormais convaincu que le roi ne veut plus de lui.
Alors que les ultras sont de plus en plus influents, Talleyrand,: il prononce le 24 juillet 1821, puis en février 1822 des discours à la Chambre des pairs pour défendre la liberté de la presse, puis le 3 février 1823 contre l'expédition d'Espagne,. Il est alors d'autant plus détesté par les ultras que son rôle dans l'assassinat du duc d'Enghien est révélé par Savary, qui est alors exilé par Louis XVIII, lequel souhaite protéger l'honneur de son grand chambellan.
En septembre 1824, à 70 ans il assiste longuement à l'agonie de Louis XVIII, puis à son enterrement.

Charles X
En 1824, Talleyrand assiste au sacre de Charles X. L'avènement de Charles X, chef du parti ultra, lui enlève ses derniers espoirs de retour au pouvoir. Les ultras le détestent. Il n'a plus aucune charge, aucun pouvoir, mais il agit dans l'ombre, retiré dans son château de Valençay... Il se rapproche du duc d'Orléans et de sa sœur, Madame Adélaïde et du jeune journaliste Adolphe Thiers qui a su devenir un familier : Talleyrand l'aide à monter son journal, Le National, d'orientation libérale et offensive contre le pouvoir.
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Charles X doit surtout sa chute à lui-même. Le 8 août 1829, il nomme aux Affaires étrangères un ami d'enfance résolu, fidèle mais tout à fait incompétent, le prince Jules de Polignac. En novembre, le prince accède à la présidence du Conseil des ministres.
Considérant abusivement que le pays est en péril, le roi se lance dans un premier temps à la... conquête d'Alger pour tenter de rehausser sa popularité. Puis il s'autorise à publier le 26 juillet les cinq ordonnances fatales comme la Charte constitutionnelle de 1814 lui en donne le droit lorsqu'il y va de «la sûreté de l'État».

Dans les bureaux du «National», le journaliste Adolphe Thiers rédige aussitôt une protestation solennelle. Dès le lendemain, à Paris, les commerçants ferment boutique cependant que plusieurs journaux enfreignent l'interdiction de paraître et que les étudiants se rassemblent en cortège.
Polignac refuse avec une stupide obstination de retirer les ordonnances et le roi confie la répression des émeutes au maréchal Auguste de Marmont, un soldat impopulaire pour avoir trahi Napoléon 1er, tout juste de retour d'Alger.

Au prix de 200 tués chez les soldats et près d'un millier chez les insurgés, ces derniers l'emportent malgré tout...
Charles X, s'étant résolu trop tard à retirer les ordonnances, doit prendre la route de l'exil. Elle le mènera en Autriche, à Gorica, où il mourra du choléra.
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Des Journées des 27, 28, 29 Juillet 1830, surnommées les «Trois Glorieuses», Paris conserve pour souvenir, outre le chef-d'oeuvre de Delacroix, une colonne érigée au milieu de la place de la Bastille. Surmontée d'un génie ailé, cette «colonne de Juillet» porte les noms de toutes les victimes de l'insurrection.
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Louis-Philippe 1er

Talleyrand conseille à Louis-Philippe de se rendre à Paris. Le duc d’Orléans se conforme à cet avis ; il s’installe au Palais-Royal et accepte le titre de lieutenant général. Quand il est invité à se rendre à l’hôtel de Ville, il hésite, et sur l'invitation de Talleyrand, il apparaît au balcon, drapeau tricolore en mains et, sous les acclamations de la foule, devient «Le roi des Français », sous le nom de Louis-Philippe 1er.
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Louis-Philippe, après avoir souhaité faire de Talleyrand son ministre des Affaires étrangères, le nomme à sa demande ambassadeur extraordinaire à Londres, afin de garantir la neutralité du Royaume-Uni vis-à-vis du nouveau régime. Il a conservé de nombreux amis dans ce pays. Il y est accueilli de manière grandiose le 24 septembre ; sa nomination rassure les cours d'Europe. Talleyrand travaille sur le projet qui lui tient à cœur depuis longtemps : le rapprochement du Royaume-Uni et de la France, base de l'Entente cordiale.
Talleyrand prône l'évacuation de l'Algérie, que souhaitent les Britanniques ; Louis-Philippe choisit de s'y maintenir.

Pendant ce temps, en France, si Talleyrand bénéficie d'une estime importante auprès du roi, sa réputation est au plus bas. Il devient le « diable boiteux », celui qui a trahi tout le monde.
Talleyrand reste en poste jusqu'en 1834 et la conclusion du traité de la Quadruple-Alliance, signé le 22 avril., il quitte son poste, après avoir signé une convention additionnelle au traité le 18 août. Il arrive le 22 à Paris ; Il renonce à la présidence du conseil, qui est confiée à Thiers (Talleyrand participe à la formation du gouvernement), puis à la scène publique et se retire dans son château de Valençay. Il en a déjà été nommé maire de 1826 à 1831, puis conseiller général de l'Indre, jusqu'en 1836.

En 1837, il quitte Valençay et retourne s'installer à Paris.
À l'approche de la mort, il doit négocier un retour à la religion pour éviter à sa famille le scandale d'un refus de sacrements et de sépulture, ses proches confient à l'abbé Dupanloup le soin de le convaincre de signer sa rétractation et de négocier le contenu de celle-ci. Talleyrand ne signe que le jour de sa mort, ce qui lui permet de recevoir l'extrême-onction. Au moment où le prêtre doit, conformément au rite, oindre ses mains avec le saint-chrême, il déclare : « N'oubliez pas que je suis évêque » (car on devait en pareil cas l'oindre sur le revers des mains et non sur les paumes), reconnaissant ainsi sa réintégration dans l'Église. L'événement, suivi par le tout-Paris, fait dire à Ernest Renan qu'il réussit « à tromper le monde et le Ciel ».

Lorsqu'il apprend que Talleyrand est à l'agonie, le roi Louis-Philippe décide, contrairement à l'étiquette, de lui rendre visite. Il meurt le 17 mai 1838.

Des funérailles officielles et religieuses sont célébrées le 22 mai. Embaumé à l'égyptienne, son corps est placé dans la crypte qu'il a fait creuser sous la chapelle de la maison de charité qu'il a fondée en 1820 à Valençay, où il est ramené de Paris le 5 septembre ; ce lieu devient la sépulture de ses héritiers et le reste jusqu'en 1952.

Talleyrand est né au « Siècle des Lumières »; au cours de sa longue vie, la France est passée de l’Ancien Régime aux prémices de la révolution industrielle.
Il vécut ces changements de structures politiques sans céder un pouce de sa liberté mais au prix bien souvent de compromissions, voire de reniements.
En poussant au trône Louis-Philippe, « le roi des Français », il a mis fin à la longue lignée des rois de droit divin.
Talleyrand doit être considéré comme ayant eu une vision politique européenne. Dans ses idées la conquête de territoires n’avait pas un intérêt en soi et était inconciliable avec la liberté des peuples et des nations.
Il exerce, encore aujourd’hui, une fascination et on hésite pas à trouver dans sa vie et son action une similitude avec Churchill.

Bisous à tous.








Dernière édition par mesange le Dim 18 Nov - 18:10, édité 2 fois
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Message  victoria Dim 18 Nov - 10:00


Wahouuuu, quelle histoire passionnante que celle de cet homme !!! Merci ma Mesange, je suis ravie, et j'attends la suite avec impatience Very Happy .

Malgré ses traîtrises, ses corruptions et ses manipulations, Talleyrand aura été un grand homme, et surtout, un grand visionnaire.

Comment ce diable d'homme est-il parvenu à servir tous les régimes depuis Louis XVI jusqu'à Louis-Philippe ? À force de ruse et de cynisme, mais aussi grâce à sa clairvoyance et à son don de la diplomatie.

Talleyrand était un homme complexe, ambitieux et amoral, mais aussi brillant et charmeur.

Sa réputation de traître ne le quittera jamais. Ses traits d'humour acérés n'ont rien fait pour corriger cette image d'opportuniste et d'ambitieux : "Le meilleur moyen de renverser un gouvernement, c'est d'en faire partie", disait-il. Ou : "Appuyons-nous sur les principes, ils finiront bien par céder". Ou encore : "La politique n'est qu'une façon d'agiter le peuple avant de s'en servir".

L' Empereur, Napoléon Bonaparte, déçu, décrira ainsi le prince de Talleyrand : "De la m... dans un bas de soie".

Il aura passé sa vie à avoir le nez creux, à se dire : on court à la catastrophe, donc il faut changer. Il était prévoyant. Et prévoir, ce n'est pas trahir.

Ma Mesange, j'attends la suite avec impatience. Je suis ravie, merci.



Bisouuuus à toi
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Message  mesange Dim 18 Nov - 18:14

Je suis désolée, Victoria, j'ai oublié d'effacer "en cours". Bien sûr mon post est fini avec la mort de mon personnage.
Mais je vous réserve la vie d'un autre héros, beaucoup plus sympathique celui là, même s'il a fait des erreurs.
Bisous !
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Message  victoria Lun 19 Nov - 17:53


Suis-je bête, bien sûr que ton article est terminé lol! .

Mais ce personnage est si fascinant malgré ses manipulations et ses trahisons, que j'en aurais lu encore plus.

En attendant, merci ma Mesange pour cet article.



Bisouuuuuuus
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Message  rahancinquante Lun 11 Mar - 13:34

bonjour

dommage qu il soit mort ce benet moi j attendais la suite

bisous
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Message  victoria Mar 12 Mar - 7:51


C'est vrai Rahan, on a envie de continuer notre lecture.

Merci encore à Mesange pour cet excellent travail.


Bisouuus
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