La victime devient coupable !

En Tunisie, une jeune femme violée par des policiers doit comparaître pour "atteinte aux bonnes moeurs et attentat à la pudeur". Les mêmes policiers ont tenté d'extorquer de l'argent à son fiancé.
Surprise avec son fiancé "dans une position immorale", elle risque 6 mois de prison.
Vives protestations des femmes dans ce pays de fous !

C'est la Tunisie (comme beaucoup de pays arabes) où ils se fichent de la justice .

Je trouve cela lamentable, et j'espère quand même que ces policiers seront jugés pour leurs actes !!!


Bisouuuuuuuus

le seul tort de cette femme c'est justement d'être une femme, ces gens n'ont aucune moralité, c'est vraiment un scandale, bisous à tous

Fait divers ? Reflet de la société tunisienne ancestrale ? Symptôme d'une maladie islamiste qui aurait frappé le pays ? Quel sens revêt cette affaire ?

Cette situation est-elle symptomatique de l'état de la Tunisie depuis l'arrivée au pouvoir des islamistes ?

"Dans un pays en transition démocratique, la victime est présentée comme un criminel. De victime, elle se retrouve sur le banc des accusés. Dans un pays en transition démocratique, on justifie l'injustifiable, oui on justifie le viol", dénonce la jeune femme qui continue de défendre la révolution du 14 janvier.

Cette affaire trouve ses racines dans l'histoire globale de la Tunisie : la question des violences à l'égard des femmes, et surtout celle des violences sexuelles a traversé l'histoire de la Tunisie quel que soit le régime, sans qu'il puisse être reconnu aux femmes violées le statut de victime.

Mais elle s'inscrit aussi dans la Tunisie depuis l'arrivée au pouvoir d'Ennahda. Il se développe une pression sur les femmes et leur "moralité".

Désormais, on intimide les femmes, on opère une pression morale sur elles et on poursuit par la violence physique par des groupes religieux ou des représentants des forces de l'ordre.

Chaque jour, naît un nouveau combat. Le statut de la femme est un enjeu important de la Constitution, actuellement en cours d'écriture. Le parti islamiste au pouvoir Ennahda avait d'ailleurs proposé un article qui écartait la notion "d'égalité" des sexes pour la remplacer par une "complémentarité". Succès pour les militants : retrait de cet article.

Mais les islamistes n'ont pas renoncé. Ils veulent désormais inscrire cette "complémentarité" dès le Préambule de la Constitution.

Une lutte sans fin......



Bisouuuus